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des sentinelles farouche, les normands de Sicile, mené par
Bohémond et Tancrède, Lances dressées. Un évêque barbu
célébrait une messe dans un latin rude.
Les dames frémirent à leurs vues.
Alezaris serra la main d’Etienne, en chuchotant
- tu crois qu’ils sont plus redoutables que nous ? ils ont
conquis la Sicile au Sarazins.
-mais nous venons libérez Jérusalem, c’est autres choses.
Marie regarde en silence, une tension montait en elle. Tous ces
peuples si différents, des hommes de toutes terre, mais un seul
but.
Marie se penche vers sa mère,
- maman crois-tu que le ciel attende quelques choses de
tout cela.
Carole l’enlace doucement
- Je crois que le ciel attend que chacun donne le meilleur
de lui-même. Ce sera bien assez ma douce fille.
Tandis que les seigneurs discutaient sous la grande tente du
Comte de Saint-Gilles. Eloïse de Nogarède prit les mains de
Elvire et de Carole et lança.
-Nous sommes dans une croisade ou les hommes tiennent
l’épées, mais les femmes peuvent tenir la vie.
Carole un peu timide mais soutenus par ses filles approuve
d’un regard.
C’est ainsi qu’elles partirent entourées, escorté par le fils de
Carole, de Garcin et de Etienne, vers le camp breton, puis
normand. RENA - Les Compagnons Forgerons
Dans le camp des seigneurs du nord, une grande tente bleue
marqué d’un lys d’argent s’ouvre à leur arrivée.
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