Page 97 - RENA3
P. 97
Les catapultes sont prêtes.
Les machines de guerres venues de toute la chrétienté alignée
Le Comte de Toulouse, capuchon rabattu sur les épaules
observait les murailles de Nicée, impassible.
-Ils ne tiendront pas longtemps souffla Pierre-Raymond
de Nogarède, en désignant les deux tours sud, on dit que
l’eau leurs manques.
Romain son jeune écuyer note chaque détail dans son esprit.
L’effervescence des chevaliers, les prières des moines qui
bénissent les armes.
Etienne revient d’une patrouille passe près de la tente des
forgerons.
Les jumelles l’aperçoivent, Alezais s’approche timidement
avec une gourde.
-Tu dois avoir soif Etienne,
-Je suis toujours assoiffé quand je te vois, elle rougit.
Marie à distance les observe en silence, elle reconnaissait ce
feu qu’elle avait ressenti jadis.
Pour elle, Cet devait se consumer dans la prière, pas dans
l’amour.
Etienne ne voie que Alezaris, il lui confi à voix basse ;
- si nous vivons après Nicée, j’irais parler à ton père.
nicee RENA - Les Compagnons Forgerons
Tension sur les remparts :
La nuit les assauts recommencent.
Romain et son seigneur montent en première ligne les flèches
pleuvent.
- 93 -
