Page 5 - les avions archéologiques

Tout bien considéré, l'objet semble représenter un appareil convertible, avec deux configurations
possibles : l'une pour la montée avec le nez tourné vers l'arrière, l'autre pour la descente avec le
nez tourné vers l'avant. Un point reste à résoudre : les spirales sur les ailes et le nez. Selon
l'iconographie amérindienne, ces spirales ont une signification précise : elles représentent
l'ascension et la descente, selon qu'elles sont orientées respectivement vers la droite ou vers la
gauche. Comme les spirales ne se trouvent pas seulement sur les ailes, mais aussi sur le nez, leur
signification est assez évidente : les ailes et le nez (tout comme le reste) étaient les éléments
directement impliqués dans l'ascension et la descente.

D'autres cultures mentionnent des véhicules volants, sous une forme ou une autre. Les plus
connues de ces sources sont les épopées indiennes, notamment le Mahábhárata, et d'autres
sources védiques comme le Bhágavata Purána et le Rámáyana. Les engins volants, appelés
vimánas, étaient largement évoqués dans le Vaimánika Shástra, qui décrit une multitude de
machines aux fonctions et capacités variées.

D'autres sources d'information sur les machines volantes peuvent être prises en compte, comme
la Bible et certains écrits apocryphes. Le livre d'Ézéchiel semble décrire la rencontre rapprochée
d'un homme issu d'une culture non technologique avec un engin qui, pour lui, devait être
miraculeux. Il faut se mettre à sa place pour comprendre son étonnement et l'aspect surnaturel
de sa rencontre.

Ses connaissances limitées du monde qui l'entourait, son environnement primitif, ont dicté le
langage et le cadre conceptuel avec lesquels il a tenté de retranscrire sa rencontre pour les
membres de sa tribu. Pour lui, il semblait avoir rencontré Dieu, accompagné de ses anges, car
dans son monde simple, il n'y avait pas d'autre interprétation. Il n'est pas nécessaire d'invoquer
un scénario extraterrestre pour expliquer cette rencontre ; on peut envisager la possibilité qu'un
vestige d'une civilisation avancée ait été encore présent, de manière limitée, à l'époque d'Ézéchiel.

Mais pour certains, cette rencontre présente une étrange similitude avec les rencontres modernes
avec des ovnis. Une autre source de données similaires est le Livre d'Hénoch, notamment sa
version slave, qui contient des passages manquants dans la version grecque.

Le livre décrit non seulement le vol dans les airs, mais aussi dans l'espace, y compris les effets
relativistes mentionnés : Hénoch a passé plusieurs jours à bord d'un vaisseau spatial, mais à son
retour sur Terre, plusieurs siècles s'étaient écoulés.

Les descriptions de machines volantes ne manquent pas dans les sources anciennes. Si l'on tente
d'extraire l'essence des mythes de provenances diverses et d'en éliminer les fioritures, on
découvre avec surprise que voler dans l'Antiquité semble être la règle, et non l'exception.