Page 4 - les avions archéologiques
P. 4

Il y a ensuite un autre élément rectangulaire, situé plus en arrière, approximativement au centre
            de gravité, sous le fuselage. Vues de côté, les ailes sont parfaitement horizontales, mais vues de
            face, elles sont légèrement courbées vers le bas. Les gouvernes de profondeur, situées juste
            derrière les ailes, sont positionnées à un niveau horizontal légèrement plus élevé et ont des
            extrémités carrées, ce qui leur confère une forme géométrique bien définie.

            Au-dessus se trouve une autre forme rectangulaire, dont le relief peut rappeler des boutons. La
            queue  est  tout  aussi  intrigante.  Aucun  poisson  ne  possède  une  seule  aile,  droite  et
            perpendiculaire.  Mais  cette  nageoire  caudale  a  la  forme  exacte  des  nageoires  des  avions
            modernes. On y trouve également quelques marques difficiles à identifier, mais elles ne semblent
            pas non plus liées aux animaux.

            En prenant en compte toutes les caractéristiques, l'objet ne ressemble en rien à la représentation
            d'un animal connu, mais ressemble étonnamment à un avion. Les photos et le contour agrandi
            de l'objet ont été soumis à l'analyse de plusieurs spécialistes de l'aérodynamique.

            L'un d'eux était Arthur Young, concepteur d'hélicoptères Bell et d'autres appareils. Son analyse a
            confirmé que l'objet présentait de nombreuses caractéristiques qui correspondaient à l'hypothèse
            de l'avion, mais que plusieurs autres ne correspondaient pas à ce scénario. Les ailes semblent
            mal placées : elles devraient être plus en avant pour que leur quart de corde coïncide avec le
            centre de gravité. Le nez ne ressemble pas non plus à celui d'un avion. Ainsi, bien que l'objet
            évoque un avion, certaines caractéristiques ne semblent pas corroborer cette hypothèse.
















            Mais envisageons plusieurs possibilités. Imaginons que la séparation après le pare-brise ne soit
            pas  un  cockpit  et  que  le  pilote  et  le  chargement  se  trouvent  quelque  part  dans  le  fuselage
            principal. On peut alors envisager le nez comme autre chose. Supposons qu'il s'agisse d'un avion
            à réaction. Si l'appareil doit ralentir, le flux du jet dirigé contre la trajectoire de vol y parviendrait.

            Mais comment rediriger le jet dans la direction opposée ? Imaginons le nez comme une partie
            mobile de l'avion, tournant autour du point de rencontre entre le nez et le fuselage, le faisant
            ainsi pivoter vers le bas pour le replier sous le fuselage. Cela permettrait également de réajuster
            le centre de gravité et d'obtenir des ailes parfaitement positionnées pour un vol à haute puissance.

            Un  autre  problème,  cependant,  apparaît :  la  traînée  créée  par  l'arrière  du  nez  désormais
            positionné vers l'avant. Mais cela peut être attribué à une liberté artistique. Cela semble être le
            cas, car plusieurs autres avions similaires présentent l'arrière du nez incliné vers l'avant, de sorte
            que  l'angle  de  l'arrière  du  nez  en  pivotement  correspond  davantage  aux  principes
            aérodynamiques.
   1   2   3   4   5