Page 112 - CALAVERAS LIVRE PHOTOS V10
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la fête des morts, quand se presse  déposent sur les tombes dans de la                                                                                   los niños. Vemos a un señor vestido de  maíz, marihuana y humo de cigarro. Cada
                        dans  ses  rues  une  foule  innombrable  vaisselle réservée à cet usage, de longs                                                                       Mictlantecuhtli que vela a sus muertos  tres metros nos invitan a comer, probar
                        et bigarrée pour communier dans le  mois aussi à broder la lingerie, serviettes                                                                          sentado en la puerta del sepulcro. Otros  bocado, tomar algo, siempre con un

                        souvenir  des  défunts. C’est du moins ce  et nappes, qui sera utilisée pour le festin                                                                   encienden una fogata en la lápida de un  estrepitoso “¡Feliz día de muertos!”
                        que promet la presse chilanga, car quand  solennel.                                                                                                      recién fallecido para preparar tortillas.  Las panzas se llenan, están como cubas, y
                        nous arrivons, nous découvrons surtout  En chemin, nous nous arrêtons d’abord au                                                                         De repente un cohete ilumina unas tumbas. no sólo las panzas.
                        une vaste kermesse à mi-chemin entre  cimetière de Tecómitl, commune de Milpa                                                                            En el cementerio de Iztacalco, un barrio  Los muertos comieron, los muertos

                        la foire de préfecture et la fête foraine.  Alta. Tecómitl est, comme Mixquic, l’une des                                                                 popular cerca del aeropuerto de la Ciudad  bebieron, y no sólo los muertos.
                        Nous nous frayons un chemin dans la  zones de la capitale les plus traditionnelles                                                                       de México, los habitantes se quedan toda  Al día siguiente, apenas empieza a ponerse
                        fumée des stands de tacos au milieu d’une  et les plus reliées à ses origines autochtones.                                                               la noche y el día siguiente.                           el sol, estamos en Mixquic.
                        foule  dense  jusqu’au  cimetière  dont  le  Mais ici, point de hordes touristiques. La                                                                  Los corridos que aúllan las bandas  Y esta vez no estamos solos, somos 5000,

                        mur extérieur est soutenu par des étais  foule qui sillonne les allées est composée                                                                      hablan  de las hazañas de los  héroes  10,000, 20,000, quizás más. La gente sigue
                        depuis le récent tremblement de terre qui  de locaux. Des familles qui ont pris de temps                                                                 patrios y de amores tristes. Los músicos  llegando, uno se pregunta cómo cabrá en
                        a secoué Mexico et sa région (encore une  de façonner des Coccinelles Volskwagen,                                                                        tocan con acordeón y guitarra viejas  el pequeño cementerio.
                        raison supplémentaire, s’il en fallait, de ne  des Winnie L’ourson, des gâteaux faits de                                                                 canciones de Jorge Negrete. Unos  Pero cabe.
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                        pas douter de l’impermanence des choses,  pétales de fleurs et de boue séchée sur des                                                                    mariachis merodean entre las tumbas.  Con suma amabilidad, con suma deferencia,
                        sans parler du volcan Popocatepetl…).                  tombes d’enfants. Ici, un homme veille sur                                                        Las bocinan escupen reggaetón. Aquí  la gente sortea a las familias que recuerdan
                        Mais le cimetière est vide. Nous devrions  ses défunts déguisés en  Mictlantecuhtli,                                                                     reposan unos pandilleros. Sus cuates han  a sus difuntos. Nada de risa ni de música.
                        le savoir, la fête des morts tombe… le  assis sur le seuil du caveau ; là, on allume un                                                                  venido  a  visitarles.  Fuman  cristal sobre  O poco. Muy poco. Susurros, murmullos.

                        2 novembre, comme chez  nous.  Il nous  feu pour cuire les tortillas sur la dernière                                                                     la tapa de una lata de cerveza recortada  Recogimiento. Sobre la tumba de un niño
                        faudra revenir le lendemain. La vieille  demeure d’un parent décédé dans l’année.                                                                        con cuchillo sin fijarse en nosotros. Unas  recién fallecido, un hermano, una hermana.
                        dame qui nous renseigne aimablement  Un feu de bengale illumine un instant un                                                                            chicas vestidas con malla y unos payasos  La gente saca la comida, enciende las
                        nous informe dans  la foulée  que les  carré de sépultures.                                                                                              alucinados  ostentan  pistolas  mientras  velas una tras otra. Un humo espeso de

                        habitants ne passent désormais plus  Au cimetière d’Iztacalco, un quartier                                                                               sus  hermanitos  juegan  con  cuernos  de  copal y hollín sube por el aire vibrante de
                        la nuit dans le Panteón de San Andrés  populaire de Mexico situé à proximité de                                                                          chivo de plástico. Otros niños vestidos de  oraciones.
                        Apóstol. Trop de monde. Le cimetière ferme  l’aéroport, les habitants passent la nuit et                                                                 bruja de dibujo animado norteamericano  Nada de empujones, nada de pánico, y eso
                        peu après minuit. Mais auparavant, il sera  le jour suivant.                                                                                             corren por las calles (a la inversa, Disney  que somos más de 25,000.

                        totalement illuminé par les cierges.                   Les bandas s’égosillent en  corridos                                                              dedicó  la película  animada Coco  a  la  ¡Pasen de largo los agorafóbicos!
                        Les habitants consacrent de longs mois  qui narrent les hauts-faits des héros                                                                            fiesta  mexicana  de  los  muertos).  Huele  Finalmente llegamos al centro del
                        à la préparation des offrandes qu’ils  de la nation et des histoires d’amours                                                                            a copal, cerveza, tequila y tortilla de  cementerio. Bajo la luna llena se yergue
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