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sont  des  Hommes  de  maïs.  C’est  lui qui  chez les mayas, et plus encore chez les   maíz”. Los nutre y los constituye. Planta  siglo XII y provocó guerras y hambrunas).
 les nourrit, lui qui les constitue. Plante  Toltèques, de dieux souvent affamés   consustancial,  sagrada,  materna,  color  Los mitos aztecas resultan una perfecta
 consubstantielle, sacrée, nourricière,  à l’image des hommes (nous savons   de sol, el maíz se debe a la generosidad de  transposición de esta peculiar visión de

 couleur de soleil, le maïs doit la vie à la  qu’une terrible sécheresse a frappé   unos dioses estrictos y experimentados  la muerte.
 seule générosité d’un panthéon exigeant  cette région du monde vers le XIIème   en el tema: Xilonen, diosa del maíz, con  Así, Mictlantecuhtli, señor de los muertos
 qui  a  autorité  en  la  matière  :  Xilonen,  siècle, provoquant guerres et famines).   sus mazorcas en la mano; Coatlicue, diosa  y amo del inframundo, representado
 déesse  du maïs  brandissant  ses  épis,  Les mythes aztèques s’avèrent être une   de la tierra; y Tláloc, dios de la lluvia.   con la  forma de un  esqueleto cubierto

 Coatlicue, déesse de la terre ou  Tlaloc,  parfaite transcription de cette approche   A los hombres les toca cuidar el  con despojos de carne, con el hígado
 dieu de la pluie.   singulière de la mort.  cereal sagrado que los constituye y  afuera y sus fauces abiertas de par en
 Les hommes qui sont fait de la céréale  Ainsi Mictlantecuhtli, divinité des morts   abrevarlo con su sangre, tal como  par para engullir las estrellas durante
 sacrée  se  doivent  de  l’abreuver  quand  et maître de l’inframonde, représenté   Tláloc riega las mazorcas con agua. Así,  el día, y también a los que se mueren,

 l’eau  manque.  L’abreuver  de  leur  sang  sous la forme d’un squelette recouvert   los sacerdotes se perforan la lengua o  protagoniza el mito de la creación del
 comme Tlaloc abreuve d’eau les épis. Les  de restes de chair, foie pendant, gueule   el pene en autosacrificio para irrigar  hombre  tal como nos  cuenta la  leyenda
 prêtres pratiquent ainsi l’auto-sacrifice  béante, prêt à avaler les étoiles qui se   simbólicamente la tierra con su preciosa  de los soles. Después de consultarse entre
 en se perçant la langue ou le pénis pour  couchent  pendant  la  journée  et  les   sustancia. Si no basta tal ofrenda, se  sí, los dioses mandaron a Quetzalcóatl,
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 irriguer symboliquement le sol de leur  hommes qui viennent à mourir, est-il   inmolan animales, o incluso, luego de las  la famosa serpiente  emplumada, al
 plus précieuse substance. Quand ces  l’un des protagonistes du  mythe de  la   guerras  con  otras  tribus,  a  prisioneros,  Mictlán (el inframundo) en busca de los
 offrandes sont insuffisantes, on immole  création des hommes rapporté dans   esclavos,  y  hasta  niños  ilegítimos.  En  huesos humanos de los soles anteriores.
 des animaux, voire, à l’issue de périodes de  «  La  Leyenda de los Soles  ». Les dieux   resumidas cuentas, los dioses piden  Quetzalcóatl se presenta frente  a

 guerre avec d’autres tribus d’Amérique,  s’étant concertés, ils décident d’envoyer   víctimas expiatorias para saciar una  Mictlantecuhtli y le pide los huesos
 des prisonniers, des esclaves, et parfois  Quetzalcoatl, le fameux serpent à   tierra que la lluvia a menudo desdeña.  preciados para crear a los que poblarán
 même,  des  enfants  illégitimes.  Bref, il  plumes,  au  Mictlàn  (l’inframonde)  pour   Una manera, como escribe atinadamente  la tierra. Mictlantecuhtli acepta siempre
 faut aux dieux des victimes expiatoires  récupérer les os humains des créations   Jacques  Soustelle,  de  “hacer  vida  con  y cuando Quetzalcóatl logre soplar en

 pour subvenir aux appétits d’une  précédentes.  Quetzalcoatl se présente   muerte”.  su caracol sin agujeros. Quetzalcóatl
 terre souvent oubliée par  la pluie. Une  devant  Mictlantecuhtli et lui demande   La muerte mesoamericana no es natural  llama a los gusanos para que hagan
 façon, comme l’exprimera si justement  les os précieux pour fabriquer ceux qui   por esencia. Se debe, para los mayas, y  agujeros en el caracol y a unas abejas
 l’ethnologue Jacques Soustelle, de « faire  habiteront  sur  terre.  Mictlantecuhtli   todavía más para los toltecas, a unos  para que lo hagan sonar. Mictlantecuhtli

 de la vie avec de la mort ».   accède à cette demande, mais à la   dioses tan hambrientos como los hombres  entrega los huesos a Quetzalcóatl pero
 La mort mesoaméricaine n’est en effet  condition que Quetzalcoatl souffle dans   (sabemos de la terrible sequía que asoló  cambia de opinión a última hora;  éste
 pas d’essence naturelle. Elle est le fait,  une conque sans trous. Quetzalcoatl fait   esta parte del mundo más o menos en el  huye y  Mictlantecuhtli  da orden  a sus
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