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Corlet en 2023, soumis à éditeurs, qui rapporte l’aventure
d’un coma – le mien -, ses avatars, ses réhabilitations et le
retour en thébaïde – livre que le lui ai aussi offert avec la
dédicace Suite/Sans/Fin. Un aveu d’espoir ? Ça m’était venu
sans crier gare. En effet, la Myka devineresse m’avait promis
un sursis auquel je ne pouvais m’empêcher de croire pour
ma nouvelle vie commencée il y a quatre ans et six mois.
Alors, à partir de sa prophétie de juin 2024, une décennie
de plus, pourquoi pas ? Ce d’autant que ce pourrait être en
sa compagnie généreuse, forte, délicate, intermittente.
Al Martin, - peintre - m’a offert le catalogue de 126 pages
de ses dessins ET CECI, / ESSEULA, les cahiers dessinés,
Paris, avril 2024, et une peinture 35x35 de 1987/88, un
all-over composé de traits d’acrylique, jadis exposée à Lille
à la galerie Le Carré. Il a tenu qu’en ce lendemain de fête
nous la regardions ensemble. Des touches de couleurs,
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sans aucun repenti, pas toutes jointives dont une moitié
est redoublée par des touches de couleurs différentes plus
petites. Marge blanche à traits gris indivis avec quatre
exceptions de couleurs arrivant aux deux des quatre
côtés. La toile est débordée d’un rebord rigide d’acrylique
polychrome de quatre mm d’épaisseur. Al m’a montré que
le rebord inférieur est protégé par deux pointes permettant
de le poser sans l’abimer. Ce cadeau m’a donné une bouffée
d’un plaisir infini qui tient autant à son geste amical qu’à sa
gestuelle picturale convaincante et originale.
Al a été mon deuxième mentor en peinture. Il m’a dit
apprécier la salle d’exposition, composée comme tous les
espaces du moulin, grâce à Pauline, ma fille cadette, qui
là avait choisi la disposition finale contre le mur pignon
de sa table longue de cinq mètres, un changement radical
puisqu’auparavant, construite avec Jannick, menuisier-
ébéniste, je l’avais installée dans la longueur de la pièce