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Ne pas critiquer | 161
176 | La Sagesse Féminine de l’amour de sa femme pour lui, il les acceptera. sa santé. Et lorsqu’il ressentira que ses paroles proviennent
à la joie. Il en va de même pour l’écoute des enregistrements Chapitre 15
consacrés à ce sujet et sur celui de la gratitude : Toutes les Celui qui travaille réussit satisfaire de sa portion.
portes sont ouvertes et Aide-moi à tourner la page.
Toute femme intelligente comprendra que même si elle se
marie avec un homme rempli de bonne volonté – qui apprend
comment se conduire pour parvenir à la paix domestique,
qui sert authentiquement HaChem, travaille sur lui comme
il convient, prie beaucoup pour mettre en pratique ce qu’il
apprend, qui s’efforce et s’évertue – il faudra beaucoup de
temps avant d’accéder aux qualités requises pour jouir de la
parfaite entente conjugale.
Il est donc compréhensible que pendant cette période,
le couple traverse toutes sortes de difficultés – soit des
souffrances provenant directement des défauts non réparés,
par exemple les critiques du mari envers sa femme qui en
est blessée, son incompréhension, une période de crise
ou une dépression qui rendent la vie très amère – soit des
souffrances provenant indirectement du fait qu’ils ne se sont
pas encore complètement repentis et subissent donc, eux et
tous les gens de la maison, des rigueurs, des tourments et
des difficultés.
C’est ici qu’il faut signaler que sur un point, tout dépend de
la femme. En effet, bien que ce soit au mari de travailler et
de réparer ses défauts, la femme doit comprendre qu’elle
peut construire ou détruire son foyer, comme le dit le plus
sage de tous les hommes (Proverbes 14:1) : ”La sagesse des
femmes édifie la maison, leur folie la renverse de leurs
propres mains.”
Quel est le point dénotant la sagacité de la femme ? La
patience ! Celle-ci fait comprendre à la femme qu’elle
ne peut s’attendre à voir le paradis terrestre de la paix
domestique dès le début du mariage, sans les peines et les
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amour, sans formuler la moindre critique, en s’inquiétant de Ainsi pour chaque idée à exprimer, elle devra parler avec pas de te coucher plus tôt ?” tard
lorsqu’elle possède la foi, l’humilité et qu’elle sait se
A plus forte raison lorsqu’elle pratique elle aussi la prière
dans l’isolement, car elle peut alors diriger sa maison
dans la direction qu’elle a choisie. La femme est le grand
prêtre (Cohen gadol) de la maison, car lorsqu’elle pratique
l’isolement et prie, elle expie toutes les fautes de sa famille,
adoucit beaucoup de rigueurs planant sur son foyer et
transforme son mari en un homme intègre.
La responsabilité
Le message de la Tora aux couples concernant la paix
domestique s’adresse à chaque conjoint séparément, afin que
chaque membre du couple connaisse son travail, l’effectue,
ne s’appuie pas sur l’autre pour accomplir tout le travail
et ne le culpabilise pas avec ses problèmes. La femme
doit se concentrer sur son propre travail, et lorsqu’elle est
tourmentée, se repentir, prier et se réjouir de son lot. Le mari
doit aussi contribuer de son côté et suivre les nombreux
conseils que nous lui prodiguons.
Voici ce que nous disons au mari : Toute la responsabilité
repose sur toi. Et nous disons à la femme : Toute la
responsabilité repose sur toi. Chacun doit connaître son
rôle : voilà l’authentique paix domestique. C’est pourquoi
il est interdit à la femme de s’intéresser aux cours que le rav
donne aux hommes, car il leur dit qu’ils sont entièrement
responsables. C’est ce que le rav dit au mari. Mais de
son côté, la femme doit savoir qu’elle doit assumer aussi
l’entière responsabilité. Pourquoi certaines femmes sont-
elles plus patientes avec leur mari que d’autres ? Parce
qu’elles comprennent la nature de leur rôle.
Lorsque le conjoint ne comprend pas qu’il doit entièrement
assumer sa responsabilité, mais regarde ce que l’autre doit