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Celui qui travaille réussit | 187   verset : ”Leur folie la renverse de ses propres mains.”  le divorce, soit l’échec familial. Celles-ci justifient la fin du   bornent à culpabiliser leur mari et à gémir, le résultat est soit   prières et le repentir, comme elles doivent le faire, mais se   tout soit

 pu se faire une raison, mais ayant vécu pendant dix ans avec   L’aspect positif de la volonté  “Honore ton père et ta mère”
 un juste elle s’était habituée à une autre forme de conduite   Une  perspective  diabolique  consiste  à  se  plaindre,  à  se   Si l’atteinte au respect de ses parents préoccupe la femme,
 et à un bon caractère. Pourtant, elle accepta sa réparation   décourager et à désespérer ; à ne voir que le manque et   l’irrite et l’entraîne à se quereller avec son mari, elle doit
 avec amour, travailla sur elle-même, pria et encouragea son   l’imperfection. Le mot Satan est en effet l’acronyme des   savoir que ces différents causeront aussi la perte de la
 mari impie jusqu’à ce qu’il devienne un juste.  mots Hait (Soné) les Points (Nekoudot) Positifs (Tovot). C’est   respectabilité de ses parents. Car il n’existe pas de plus
 Nos Sages de mémoire bénie apportent d’ici une preuve que   le contraire de la voie des justes dont il est dit : ”Ils font   grand affront pour les parents de l’épouse que l’absence
 tout dépend de la femme. Or, il est impossible de douter ou   mériter la multitude comme les étoiles, etc.” Ils ne cherchent   d’entente conjugale dans le couple. En revanche, il n’existe
 de contester les paroles de nos Sages. Si nos Sages affirment   qu’à disculper en trouvant le bien de chacun, la lumière en   pas de plus grand honneur pour eux, que lorsque leur fille
 que  tout dépend  d’elle,  c’est  un fait.  Tout  dépend  de la   chaque chose et l’aspect positif de la vie.  s’entend avec son mari.
 femme qui peut transformer son mari à volonté.   Le plus grand aspect positif qui soit est la volonté – car   Il est  évident que les parents souffrent  beaucoup lorsque

 Selon ce  Midrach, chaque femme mariée à un homme   l’homme veut le bien. C’est la gloire d’HaChem en chaque   leurs enfants ne réussissent pas à instaurer la paix dans leur
 impie, peut le transformer en un homme vertueux ! Tu es   Juif : D. se glorifie de la bonne volonté de chaque Juif. Car la   ménage. Lorsqu’ils apprennent que leur fille se dispute avec
 marié avec un bon à rien ? Mais grâce à toi il peut réussir !   volonté est l’essentiel. Par conséquent, la femme se réjouira   son mari, ils en conçoivent beaucoup de peine et cela ne les
 De même, une femme peut changer n’importe quel défaut   de son mari tel qu’il est, avec toutes ses imperfections, et   console pas de savoir que leur honneur est à l’origine des
 de son mari. Ce Midrach nous enseigne qu’une femme peut   cherchera en lui son aspect positif qui est sa bonne volonté.   disputes. Car pour peu que les parents fassent preuve de bon
 faire passer un homme d’une extrémité à l’autre, de l’impiété   Il est certain que chaque mari et même le pire d’entre eux   sens, ils sont prêts à renoncer à leur honneur, à condition
 à l’intégrité. A plus forte raison, le mari qui n’est pas impie,   détient un aspect positif de bonne volonté. C’est ce que   que le couple ne se dispute pas et vive en paix.
 mais dont quelques défauts nécessitent une réparation,   dit le texte de la bénédiction nuptiale : ”Réjouis les biens   Par conséquent, une femme qui perd la paix domestique
 pourra avec un peu de patience et de bonne volonté, être   aimés” où on demande au Créateur d’aider et de donner aux   pour l’honneur de ses parents, les blesse encore davantage,
 transformé par sa femme en un juste parfait.   nouveaux conjoints la faculté de se réjouir réciproquement,   car l’essentiel de leur honneur consiste à n’éprouver aucune
           afin qu’en voyant le bien de l’autre, chacun puisse se réjouir
 Cela est encore plus vrai lorsque le mari désire lui-même se   de lui, tel qu’il est avec toutes ses imperfections.   peine à cause d’elle mais que du plaisir. La Guemara dit
 transformer. Dans un tel cas la femme ne devra pas fournir                                à ce propos qu’il n’existe pas de plus grand honneur pour
 beaucoup d’efforts, car il travaille déjà sur lui-même. Elle   Moché à la maison          les parents que lorsque l’enfant se conduit correctement. Et
 devra simplement s’armer de patience et soutenir le travail                               inversement, il n’existe pas de plus grand affront pour eux
 de son mari par ses prières. Puis elle s’apercevra rapidement   En vérité, afin de jouir de la parfaite entente conjugale avec   que lorsqu’il se conduit mal, que D. nous en préserve (voir
 que sa maison devient vraiment le paradis terrestre qu’elle   son mari, celui-ci doit parvenir au niveau de notre maître   Yoma 86).
 espérait depuis son mariage.   Moché dans tous ses aspects. En effet, à l’image de Moché,   Comme nous l’avons écrit précédemment, l’essentiel est
           le mari doit être excessivement humble. Il est dit à propos
           de l’orgueilleux qu’il chasse immédiatement la Présence                         que le mérite de la paix et l’amour du mari le conduisent
           divine, car HaChem ne peut habiter avec-lui. Et lorsque la                      à se radoucir, et que l’harmonie revienne entre lui et ses
           Présence divine ne réside pas entre l’homme et sa femme,                        beaux-parents. Car lorsqu’il sent que sa femme est à ses
           il est évident qu’ils ne peuvent jouir de l’entente conjugale,                  côtés, ce qui l’importunait perd son importance. Et si malgré
           selon cet enseignement de nos Sages de mémoire bénie :                          tout, il se plaint encore d’eux, sa probité exige qu’il ne se
           lorsque l’homme et la femme le méritent, la Présence divine  d’imperfections ?   se réincarner à nouveau et vivre encore avec ce mari rempli   qu’autrefois ; ne pas lui permettre de terminer sa réparation ;   sa réparation.  Veut-elle commettre les mêmes erreurs   a de nombreuses imperfection














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 respecter. Si cela avait été son premier mariage, elle aurait
 car  en  plus  de  ses  défauts,  il  ne  savait  sûrement  pas  la
 cette femme vertueuse souffrit beaucoup de son mari impie,
 de travail, de patience et de souffrances. Il est certain que
 lui un juste.” Mais derrière ces mots se cachent des années
 Le Midrach résume l’histoire en peu de mots : ”Elle fit de

 dépend de la femme (Midrach Raba Berechit 17:7).
 un homme impie et fit de lui un juste. On en déduit que tout
 femme impie qui fit de lui un impie. Et la femme épousa
 béni soit-Il” et ils divorcèrent. L’homme épousa alors une
 déclarèrent: ”Nous ne sommes d’aucune utilité pour le Saint
 une  femme  pieuse,  mais  qui  n’eurent  aucun  enfant.  Ils
 le  Midrach : Il était une fois un homme pieux marié à
 un mari impie en un juste parfait. Voici ce que rapporte
 Une femme possédant la sagesse féminine peut transformer
 Il était une fois une femme vertueuse


 réussissent ensemble.
 difficultés,  les  ascensions  et  les  chutes,  jusqu’à  ce  qu’ils
 une femme qui a su traverser avec lui les épreuves et les
 derrière chaque grand homme se tient une grande femme ;
 réussi, car elles étaient patientes ! On dit à ce propos que
 jeune et commettait encore des erreurs. Mais elles ont
 grands justes ont souffert de leur mari, lorsqu’il était encore
 Les femmes doivent savoir que même les épouses des
 la douleur.
 les effets journaliers. Or l’humilité facilite l’acceptation de
 dans ce monde-ci et tous, y compris les justes, en subissent
 souffrances. Une certaine souffrance est pourtant inévitable
 le repentir quotidien peut adoucir les rigueurs et éloigner ces
 sans faute ; de savoir que chaque souffrance est méritée et que
 vivre ensemble selon la foi qu’il n’existe pas de souffrance
                                                                                                                                          Bienvenue aux chers parents
                                                                                                                             Chapitre 13
 mériter l’entente conjugale est pour les deux conjoints de
 186  | La Sagesse Féminine
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