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202 | La Sagesse Féminine Une maison chaleureuse | 199 pas la bonne solution de ses problèmes et qu’en général les
domestique basé sur la foi suffit à changer toute sa réalité,
annuler ses souffrances et même transformer le pire des
maris en serviteur d’HaChem et en homme vertueux.
Une fois que la femme accepte une instruction adéquate pour
sa vie – les modalités du repentir et les règles de l’entente
conjugale – elle comprend que chacun de ses reproches
trouve une solution et discerne ses erreurs et le travail
qu’elle doit dorénavant accomplir. Elle n’a plus besoin de
demander conseil, car elle a trouvé la paix au foyer.
Les blessures du cœur
De nombreuses causes peuvent être à l’origine d’une décision
finale de divorce. Mais les raisons importent peu face aux
résultats ! En effet, les effets du divorce sont néfastes pour
toutes les personnes concernées et la femme au seuil du
divorce doit savoir ce qui l’attend et quel problème difficile
elle se prépare à affronter. Nous aborderons donc ici, ne
serait-ce que partiellement, les problèmes et les souffrances
des divorcés.
Certains sont incapables d’oublier leur ancien conjoint
et éprouvent de la nostalgie. Ils sont alors incapables de
poursuivre leur vie ou renouer des liens. Souvent, le couple
divorce hâtivement et découvre ensuite que la solitude est
plus difficile à supporter que tous les problèmes de la vie
conjugale.
Une femme divorcée a témoigné comme suit devant nous :
”J’ai attendu ce divorce dans l’espoir d’une délivrance, mais
après coup, une terrible douleur m’a saisie et j’ai ressenti un
vide, comme si on m’avait coupé un membre…” Et c’est
exactement ce qui se passe : la Tora désigne le divorce,
comme un document (guéth) de retranchement (kritout). C’est
un acte qui coupe l’âme du couple – unique en essence – en
deux parties. Et c’est bien sûr douloureux…
La femme doit savoir principalement que le divorce n’est Cette responsabilité concerne l’avenir du peuple d’Israël. et se pénétrer de la grande responsabilité qui lui
journalières et va de l’avant. Lorsque la femme constate
que son mari suit sa routine quotidienne, elle pense qu’il est
indifférent et insensible. Mais c’est la nature de l’homme
que de continuer à construire et d’aller de l’avant. Si elle le
savait, elle ne s’en offusquerait pas, mais se réjouirait de la
force spirituelle de son mari, qui lui permet de progresser
malgré les difficultés.
Un autre exemple : chez la femme, le sentiment domine
sur l’intellect et vice versa chez l’homme. Il est donc
difficile à l’homme d’exprimer ses sentiments et surtout de
complimenter. Cela ne signifie pas qu’il ne remarque pas les
vertus de sa femme, mais seulement qu’il n’est pas habitué
à exprimer ses sentiments.
Un autre exemple : les maris oublient parfois les anniversaires,
le jour du mariage, tandis que la femme tend à s’en souvenir
et à les fêter. Elle attend les cadeaux. Au lieu d’attendre que
son mari s’en souvienne et d’être déçue lorsqu’il oublie,
la femme doit lui rappeler ces commémorations. S’il a
l’habitude de faire un cadeau, elle devra lui indiquer ce
qu’elle veut recevoir, afin de lui épargner beaucoup de
temps et de confusion, et s’éviter une déception au cas où il
n’achète pas ce qu’elle désire.
5. Très souvent des conflits éclatent autour de l’argent.
”Combien mes parents ont-ils donné, et combien les
tiens ? etc.” C’est une atteinte à la foi, car l’argent ne
vient pas des parents, mais du Saint béni soit-Il.
6. Il faut faire attention à ne pas habiter près des parents
ou des beaux-parents. Sinon, ils auront de nombreuses
occasions de s’immiscer dans la vie du couple, ce qui est
très nuisible. Cela créé aussi une tension qui complique
la cristallisation du mode de vie du jeune couple. Il est
donc préférable de loger dans une seule pièce ou même
dans une remise, plutôt que d’habiter à proximité de ses
parents ou beaux-parents.