Page 206 - new-3632

206 | La Sagesse Féminine Se réjouir de sa portion | 195 mari et entre-temps réjouis-toi de ton lot. donner et à exercer ton influence. Tu peux influencer ton
Il n’est jamais trop tard
A la lumière de ce que nous avons dit précédemment, on
comprend que chaque femme doive tout faire et renoncer à
beaucoup de choses pour éviter le divorce. Pourtant, cela ne
signifie pas que si elle a déjà divorcé, tout est perdu, loin de
nous une telle pensée, mais elle peut et doit tourner la page !
Sache avec assurance qu’elle peut travailler sur elle-même,
tout réparer et commencer une nouvelle vie.
Sache que même si tu désespères de ta vie, le Saint béni
soit-Il ne désespère pas de toi. Il nourrit de bons projets pour
toi, si tu te conduis avec la foi.
Il y a en effet une règle qu’il ne faut jamais oublier : si tu
crois qu’il est possible de détruire, tu dois croire aussi qu’il
est possible de réparer ! Il est vrai que des erreurs ont été
commises, mais après le fait accompli, oublie le passé et
recommence ta vie ! Apprends désormais à vivre avec la
foi, prépare-toi à une nouvelle vie et à une nouvelle voie
qui t’attend.
Regarder vers l’avant
Une femme divorcée doit regarder vers l’avant. Mais si elle
n’accepte pas de regarder en avant comme une nécessité,
elle ne pourra pas se mesurer à la vie et se reconstruire. Car
bien qu’elle ait traversé une crise difficile et doive résoudre
les problèmes rattachés au passé, elle doit accepter les
événements du passé avec foi et se demander ce qu’HaChem
veut dorénavant d’elle. Elle doit savoir que le Créateur
désire qu’elle poursuive la mission pour laquelle elle vit
dans ce monde.
C’est en effet une règle de foi pour toutes les situations de
la vie : ce qui est passé est fini ; nous devons nous occuper
du futur et continuer dorénavant à vivre avec la foi, selon la
volonté divine.
pratique une heure de prière dans l’isolement. Apprends à Voici le message adressé à chaque femme : Ceins tes reins, devai
La vie continue
Voici une règle pour tous les soucis : aucune souffrance,
même la plus grave, que D. nous en préserve, ne justifie
qu’une femme détruise sa vie, car cela ne sert à rien !
Que cette histoire nous serve de leçon : quelle fut l’utilité
du chagrin hystérique de cette femme qui causa sa mort ?
Même si l’enfant revenait maintenant à la maison, la mère
ne pourrait pas s’occuper de lui…
A plus forte raison, la femme doit éviter de se battre et
d’engager des poursuites judiciaires. Cela est néfaste pour
elle et pour tous les partis concernés. En revanche, consacrer
une demi-heure par jour à la prière et aux supplications en
demandant une solution à son problème, tout en passant
joyeusement le reste du temps, voilà ce qui garantit à la fois
la poursuite de la vie et le salut qu’elle demande.
Même si ses inquiétudes et douleurs sont justifiées, la
femme dont les enfants furent soustraits à son autorité et ne
sont pas bien traités, doit décider de tout faire pour les aider,
en priant et en n’épargnant ni argent, ni volonté, ni fatigue ;
et en s’efforçant au mieux de garder une relation normale
avec eux, sans pour cela compromettre sa propre santé, ses
nerfs, etc. Elle priera chaque jour au moins pendant dix
minutes, de préférence une demi heure, pour la réussite de
ses enfants ; mais pensera à autre chose le reste du temps.
La règle veut que grâce à la prière tout est possible. Il faut
donc confier ses enfants au Saint béni soit-Il, prier et dire :
”Maître du monde ! Même si mes enfants étaient restés avec
moi, j’aurais eu besoin de multiplier mes prières et mes
requêtes de compassion pour qu’ils grandissent comme il
convient. Maintenant qu’ils ne sont plus avec-moi, je les
place entre Tes mains et je crois que Tu veilles sur eux, là
où ils se trouvent. Je Te prie de les prendre en pitié, de les
conduire dans le bon chemin, de les éloigner des mauvaises