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LE MOYEN ÄGE

matinale pour lancer une attaque surprise. Sa Facteurs clés de la victoire
cavalerie et ses troupes légères débordent écossaise à Bannockburn
l’aile droite anglaise tandis que les schiltrons
La victoire écossaise à Bannockburn s’ex-
tiennent bon au centre. La désorganisation et
plique par une combinaison de terrain favo-
le terrain tambourinent le moral des Anglais,
rable, d’une stratégie défensive intelligente,
qui finissent par battre en retraite. La déroute
d’une cohésion exceptionnelle des troupes et
est totale : des milliers de soldats anglais sont
d’erreurs tactiques côté anglais.
tués, blessés ou faits prisonniers.
1. Maîtrise du terrain
• Robert Bruce choisit un champ de bataille
Conséquences et héritage
restreint, entre marais et broussailles, qui em-
• Reconnaissance de l’indépendance La vic-
pêche la manœuvre massive de la cavalerie
toire de Bannockburn confirme la légitimité de
anglaise.
Robert Bruce et conduit, en 1328, au traité de
• Les Écossais consolident leurs positions
Northampton, où l’Angleterre reconnaît l’indé-
sur des terres gorgées d’eau, là où chevaux et
pendance écossaise.
lourds destriers ne pouvaient pas prendre suf-
• Impact symbolique Bannockburn devient
fisamment d’élan.
un emblème de la résistance écossaise, célé-
2. Formations et tactiques innovantes
bré dans la culture populaire et les commémo-
• Le schiltron : ces cercles de piquiers serrés
rations nationales.
offraient une défense impénétrable face aux
• Évolution militaire La bataille démontre l’ef-
charges de cavalerie.
ficacité de formations d’infanterie bien coor-
Utilisation de petits détachements mobiles
données face à la chevalerie, annonçant l’évo-
pour harceler les flancs anglais, attiser la con-
lution des tactiques médiévales.
fusion et rompre les lignes ennemies.

3. Leadership et moral des troupes
Mémoire et commémorations
• Robert Bruce incarne l’unité : sa présence
La colline de Bannockburn abrite aujourd’hui
sur le front galvanise soldats et écuyers.
un champ de bataille reconstitué et un centre
• L’issue de la bataille prend la forme d’un
d’interprétation.
défi national : l’enjeu d’indépendance renforce
la détermination des Écossais.
4. Erreurs et désorganisation anglaises

• Édouard II manque d’expérience militaire

et sous-estime la cohésion écossaise.
• Les Anglais déploient tardivement leurs

archers, et leurs charges répétées sans coor-
dination achèvent de briser leur moral.