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ARCHEOLOGIE
La même chose pour une épouse dont le évoluée en fosse aux meunes ainsi que
mari est parti en voyage, même excuse. Saint-Ouen l ’ aumône. Ensuite les topo-
Mais nos pésans chèrentais qui sant pas nymes avec chat sont également nom-
la mouétié d ’ in sot se disent quand mê- breux. A Saint-Jean d’ A ngély la combe
me « le menhir il a bon dos, on a quand aux chats, la Haye aux chats dans le
même des doutes… ». Le patois nous Loir et Cher, le bois du chat, la rue du
apporte donc la preuve que cette tradition gros chat à Montmorency, Paizay le
de l ’ âge du bronze a perduré pendant chapt etc…Et il a existé plusieurs mots
de nombreux siècles, fi d ’ lou c ’ est pour désigner un menhir, Pali (le bois
simplement le fils du menhir. A Saint- des grands palis près de Saint-Jean d ’
Samson (Ille et Vilaine ) les hommes Angély, le menhir le paly dans la forêt de
se frottent contre le menhir pour avoir de Fontainebleau, la commune des Trois
la force. Après les toponymes avec loup, palis en Charente, etc )…Jar a égale-
les toponymes se rapportant à la présen- ment désigné un menhir qui a donné le
ce d ’ un mégalithe les plus nombreux toponyme la jarie et les jarries.
sont les toponymes avec moine (la fos-
se au moine, le bois du moine, l ’ île aux
moines, la Ville aux moines, la route aux
moines à Aigrefeuille d ’ Aunis etc… ).
En fait moine est simplement l ’ évolution
du mot gaulois meune qui signifie pierre.
Ce nom a donné quelques adjectifs : la
pierre menue, le bois ménard, le pare
menaud, etc… ainsi que la meunerie qui
a évolué par endroits pour aboutir à l ’
aumônerie, en plein milieu des champs,
loin de toute habitation . On a la fosse à
l ’ aumône en banlieue parisienne déri-
vant d ’ une ancienne fosse aux loups
