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LE MOYEN ÄGE
Conséquences politiques
et affermi au XVe siècle.
et territoriales Approfondissement
sur la guerre des princes
• Affaiblissement durable de la couronne ca-
pétienne La succession de troubles internes Contexte approfondi
fragilise l’autorité royale face aux Anglais et Au début du XVᵉ siècle, la monarchie capé-
aux féodaux régionaux. tienne est minée par une succession d’échecs
• Montée en puissance de la Bourgogne militaires contre l’Angleterre et par la folie in-
Jean sans Peur puis son fils Philippe le Bon termittente de Charles VI. Les crises de dé-
tirent profit des alliances et étendent leur con- mence du roi (notamment le Bal des Ardents
trôle sur une grande partie du nord-est de la en 1393, où il faillit mourir brûlé) privent la
France et de la Flandre. cour de son autorité et ouvrent la voie aux ri-
• Renaissance du pouvoir royal sous valités familiales.
Charles VII Après la reconquête entamée par
Acteurs et alliances
Jeanne d’Arc et la reconquête de Paris (1436),
le roi reprend peu à peu le dessus, centralise • Louis Ier d’Orléans Frère du roi, il incarne
l’administration et limite l’autonomie seigneu- un parti royaliste soucieux de reprendre l’of-
riale. fensive contre les Anglais. Il s’appuie sur les
Conclusion grandes familles du Sud-Ouest et l’École de
médecine de Montpellier pour financer ses
La guerre des princes marque l’un des mo-
campagnes.
ments les plus graves de la guerre de Cent
• Jean sans Peur, duc de Bourgogne Héritier
Ans : rivalités familiales et ambitions politiques
de Philippe le Hardi, il tisse un réseau d’al-
plongent la France dans un double conflit, in-
liances avec la Champagne, la Flandre et les
terne et externe. Les conséquences de cette
princes du Saint-Empire. Son ambition : faire
guerre civile se font sentir longtemps après :
de la Bourgogne un État quasi-indépendant.
elles reconfigurent les rapports de force entre
le pouvoir royal et les grands féodaux, préfigu- • Bernard VII d’Armagnac Beau-père de
rant la construction d’un État centralisé -- Louis d’Orléans, il devient le chef militaire et
financier de la ligue qui prendra son nom. Il
lève des routiers, impose un impôt exception-
nel à la Gascogne et assure la protection de
Paris pour les Armagnacs.
• Philippe le Bon Successeur de Jean sans
Peur, il poursuivra la politique bourguignonne
d’alliance avec les Anglais et le pape pour pe-
ser dans les négociations.
