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ARCHEOLOGIE

qui ne comprenaient que très peu ce ne diminue jamais, car nul d'entre eux ne

qu'on leur disait : " Il suivait ensuite un meurt avant d'avoir engendré mille enfants,

autre chemin. Quand il eut atteint un mâles et femelles. Ils sortaient souvent en-

pays situé entre deux digues, il trouva tre ces montagnes et attaquaient les

derrière elles un peuple qui pouvait à croyant qui étaient de l'autre côté de la

peine comprendre une parole " ( S. montagne, et commettaient des violences.

XVIII, 92, 93 ). La région habitée par ce Ils tuaient tous ceux qu`ils rencontraient et

peuple était une vallée située entre deux dévoraient leur nourriture, herbes, fruits,

hautes montagnes. La population ac- jusqu'aux feuilles des arbres. Ce croyants

cueillit amicalement Dhou al-Qarnaïn et n'étaient pas en état de leur résister. " Le

se soumit à sa religion, celle de Dieu. peuple de la vallée proposa à Dhou al-

Deux peuples Ya'jouj et Ma'jouj vivaient Qarnaïn de construire, en échange d'une

au-delà de ces montagnes. Tabari les récompense, une digue capable de repous-

décrit non sans quelques exagérations : ser les assauts de Ya'jouj et Ma'jouj. Dhou

" Leur forme est comme celle des hom- al-Qarnaïn accéda à leur demande par de-

mes, mais leur taille est de deux cou- mander en retour aucun tribut : " Ces gens

dées, et ils ont des oreilles si longues dirent : O Dhou al-Qarnain !

qu'elles traînent par terre. Ils n'ont pas

de vêtement et vont tout nus, et s'accou-

plent en public, comme les ânes, les

boeufs et les bêtes sauvages, sans avoir

honte. Quand ils veulent dormir, ils met-

tent une oreille sous eux et se couvrent

de l'autre. Ils n'ensemencent pas la ter-

re ; leur nourriture consiste en graines

crues et desséchées de kharnoub. Ces

hommes n'ont pas de religion et ne

connaissent pas Dieu ; leur nombre -