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LE MOYEN ÂGE
Rejet des sacrements de l'Église :
Contrairement au christianisme traditionnel,
les Cathares rejetaient les sacrements catholi-
ques, tels que le baptême ou l'eucharistie. Ils
préféraient une relation directe avec Dieu,
sans intermédiaire ecclésiastique.
Prière et prédication :
Ils priaient et prêchaient où ils le pouvaient,
Les Cathares avaient une pratique religieuse souvent en plein air ou dans des maisons. La
simple et rigoureuse qui reflétait leur idéal de prédication était un aspect central de leur vie
spiritualité et de détachement du monde maté- spirituelle, destinée à transmettre leurs ensei-
riel. Voici comment ils vivaient et pratiquaient gnements et à attirer de nouveaux adeptes.
leur foi au quotidien : Tolérance envers la mort :
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Vie communautaire et simplicité : our les Cathares, la mort représentait une
Les Cathares formaient des communautés possible libération de l'âme, permettant son
soudées où ils partageaient une vie modeste. retour à une pureté spirituelle. Cette croyance
Ils rejetaient toute forme de luxe ou de riches- donnait à leurs pratiques une sérénité face à
se, vivant souvent de leurs propres travaux, l'idée de quitter le monde matériel. Leur vie
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notamment dans l'artisanat local. tait leur rejet de la matérialité
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Les "Parfaits" et leur dévouement : leur recherche constante d'un lien plus pur
Les "Parfaits", figures spirituelles centrales du avec le divin.
mouvement, suivaient un mode de vie ascéti- Les Cathares ont eu un impact significatif sur
que. Ils pratiquaient le célibat, un régime ali- l'histoire médiévale, notamment dans les do-
mentaire strict excluant la viande et d'autres maines religieux, politique et culturel. Le mou-
produits d'origine animale, et observaient des vement cathare a remis en question l'autorité
jeûnes réguliers. Ils étaient vus comme des de l'Église catholique romaine, en rejetant ses
modèles de vertu. sacrements, sa hiérarchie et ses dogmes.
Cérémonie du "Consolamentum" :
Ce rituel était l'équivalent d'un baptême spiri-
tuel, conféré généralement en fin de vie ou
aux croyants prêts à devenir "Parfaits".
Il symbolisait la purification de l'âme et l'enga-
gement à mener une vie entièrement dévouée
à Dieu.