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L’ANTIQUITE
Cependant, l ’ explication de Vitruve est dou- Les caryatides du temple du même nom sur
teuse car bien avant les guerres perses, la l ’ Acropole d ’ Athènes, dont on considère
figure féminine était déjà utilisée comme sup- avec un certain niveau de doute qu ’ il ne fait
port décoratif en Grèce et dans l ’ ancien qu ’ un avec le temple dit de l ’ Erectheion,
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Proche-Orient . Quelle que soit l ’ origine, l ’ dans un sanctuaire dédié à un roi archaïque
association des cariatides à l ’ esclavage d ’ Athènes, peuvent donc représenter des
persiste et prévaut dans l ’ art de la Renais- prêtresses d ’ Artémis à Caryae. Le dernier
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sance Une cariatide supportant un panier sur homologue masculin de la cariatide est appe-
sa tête est appelée une canéphore lé télamon du nom du personnage mythique
( canephora, « porte-panier » ) , représen- éponyme, ou atlante — le nom fait référence
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tant l ’ une des jeunes filles qui portaient des à la légende d ’ Atlas, qui portait la sphère
objets sacrés utilisés lors des fêtes des dées- du ciel sur ses épaules.
ses Athéna et Artémis.
