Page 71 - mon materiel vintage
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tailles du support : ses 12 cm de diamètre lui confèrent une portabilité que n’avait pas
le disque microsillon. Un deuxième format de 8 cm est, lui aussi, normalisé, mais peu
utilisé ;
l’épaisseur nominale est de 1,2 mm ;
qualité « théorique » de reproduction sonore supérieure aux cassettes audio et disques
vinyle. (Rapport signal sur bruit bien plus important, reproduction exacte à chaque
lecture grâce au système de correction d’erreur. Cependant, les audiophiles ou
mélomanes exigeants préfèrent parfois le son « analogique » issu du vinyle qu’ils
jugent plus musical, plus naturel et plus précis dans les aigus. Ceci est dû au
repliement de spectre lors de l'enregistrement, dû à un mauvais filtrage des fréquences
situées au-delà de la demi-fréquence d'échantillonnage (voir aussi Théorème
d'échantillonnage de Nyquist-Shannon). Ce défaut fut assez fréquent dans les premiers
enregistrements numériques qui ne disposaient pas de filtres de qualité suffisante. Le
repliement de spectre donne des aigus agressifs et désagréables, qu'il est ensuite
impossible de corriger. Le suréchantillonnage, qui consiste à mieux interpoler le
signal, permet de simplifier le filtrage à la restitution. Le format numérique SACD
présente une meilleure définition numérique que le CD, mais ne s'est pas imposé (ses
avantages techniques étant imperceptibles pour une grande part des auditeurs
potentiels, ne pouvant donc justifier son surcoût, tandis qu'il est apparu à une période
de profonds changements dans les habitudes de consommation du grand public, avec
l'avènement conjoint du piratage à grande échelle et de la diffusion de musique sous
forme dématérialisée, conséquences de l'essor de l'informatique personnelle et du
réseau internet) ;
retour à l’écoute intégrale sans avoir à retourner le support audio dans le lecteur, avec
un accès sans manipulation mécanique, ce qui ne s’était pas vu depuis la disparition
des cartouches 8 pistes. Les disques vinyle sont enregistrés sur deux côtés, on doit
donc les retourner à la mi-écoute ; certains magnétocassettes disposaient d'un système
dit « autoreverse » inversant le sens de marche et commutant les têtes de lecture en fin
de bande ;
accès direct aux différents morceaux ainsi (pour certains lecteurs) qu'à des index pour
chaque morceau ; certains magnétocassettes disposaient aussi d'un système de
recherche de plages qui détectait les passages sans données audio (ce système est
évidemment plus lent que sur un CD audio).
Les CD-R (CD vierges à graver) ont les mêmes dimensions, et peuvent être utilisés pour
stocker des données Red Book (qui définit la norme audio pour le CD, telle que les 44,1 kHz
de fréquence d'échantillonnage et 16 bits de résolution). On distingue les CD-R PC, qui sont
conçus pour une utilisation avec un graveur intégré à un PC, et les CD-R Audio, qui sont
conçus spécifiquement pour les enregistreurs domestiques autonomes (lesquels ne peuvent
pas lire les CD-R PC). Ils sont d’ailleurs plus chers car il est tenu compte d'un pourcentage
pour les droits d'auteur qui sont reversés à la SACEM en France ou la SABAM en Belgique.
Compact Disc est une marque déposée par la firme néerlandaise Koninklijke Philips
Electronics N.V. et cette dernière refuse l’utilisation du terme déposé pour tout disque audio
protégé contre la copie.