Page 18 - Desastre Toxicomanie
P. 18
Le désastre des toxicomanies en France
- Monsieur le professeur Claude Giudicelli, membre de l’Aca-
démie de médecine ;
- Frère Éric, de la communauté Saint Jean Espérance qui, à
Pellevoisin (Indre), accueille en post-cure des toxicomanes
sevrés, pour aller vers une vie sans drogue ;
- Messieurs les docteurs, Jean-Luc Saladin, Philippe Cadet,
Philippe Nuss, Jacques Chamayou, Patrick Czerwinski, Jacky
Maillard, Jean-Luc Martinez, Charles Suaudeau… ;
- Je ne mentionnerai pas un certain nombre de médecins
psychiatres et/ou addictologues amis, contraints d’exprimer avec
discrétion leur opinion pour ne pas encourir les foudres de ceux
qui se sont saisis des manettes de l’addictologie et qui imposent
leur doxa en rupture avec l’esprit et la déontologie médicale ;
- Madame Nicole Bensoussan, ancien recteur de l’Académie de
Rouen ;
- Madame Martine Daoust, ancien recteur des Académies de
Limoges et de Poitiers ;
- De nombreuses infirmières de collèges et de lycées ;
- Tous les membres de notre Centre national de prévention,
d’études et de recherches sur les toxicomanies (CNPERT) ;
- De nombreux responsables départementaux de l’Union Nationale
des Familles et Amis de Malades mentaux (UNAFAM) ;
plus que d’autres, ils connaissent les ravages que peuvent
causer le cannabis et d’autres drogues chez les jeunes. Dans
leurs villes, souvent au niveau départemental, ils ont organisé
mes conférences, afin d’attirer l’attention d’un large public
sur les risques que fait courir le cannabis sur la santé mentale.
Je salue leur démarche altruiste. Le soin qu’ils apportaient à
l’organisation de ces conférences était dirigé vers les enfants
des autres, alors qu’un des leurs, et même parfois deux, était/
étaient la victime (schizophrénie) de cette drogue. J’ai entendu
souvent certains de ces parents, très attachants, forgés au feu de
leur drame familial, malheureux et dignes, déplorer ne pas avoir
été prévenus des risques que le cannabis faisait courir à leurs
jeunes consommateurs. Mieux informés et ainsi mieux armés, ils
l’auraient mieux combattu. Certains expriment une vive colère,
18