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DICTIONNAIRE DU CANNABIS



               fumés ou, pire encore, injectés par voie intraveineuse. Ce processus
               d'escalade et de polytoxicomanies amène à l'héroïne plus de 200.000
               de nos concitoyens, qui sont tous passés par la case cannabis…

               Pourquoi avoir porté ce regard « critique », sur le thème du cannabis ?

               Affronté depuis plus de vingt ans à des contradicteurs, prosélytes
               de cette drogue, qui espèrent obtenir bientôt sa légalisation, le ton
               utilisé ne pouvait rester hypocritement neutre. Vilipendé, raillé,
               insulté, contusionné, couturé, blessé, mais toujours déterminé à
               empêcher cette intoxication collective, je me suis mis au niveau de
               mes contradicteurs seuls à s'exprimer et à être entendus, grâce aux
               médias majoritairement à leur service.

               Pourquoi ce sous-titre « Dico du shit » ? Le cannabis est tellement
               passé dans l'argot courant, qu'il m'a semblé utile de familiariser à ses
               termes le lecteur non contaminé, l'armant ainsi pour en pénétrer les
               arcanes.

               Ce dictionnaire trouve  une bonne  part de  sa substance  dans
               plusieurs de mes livres, dans certaines de mes recherches, ainsi que
               dans la lecture des résumés ou in extenso de plusieurs centaines de
               publications  scientifiques.  Interrogeant  la  banque  internationale
               informatisée de publications scientifiques « Pubmed home », avec
               les items : cannabis ou tétrahydrocannabinol (THC) (son principe
               actif majeur), la réponse en août 2018 renvoyait à 3.500 références
               de telles publications scientifiques dans des revues internationales
               à comité de lecture. Cette sélection est très loin des 39.800.000
               références que répertorie GOOGLE, en réponse à la même
               interrogation, car elle recrute pêle-mêle publications scientifiques
               et articles de presse (« le papier ne refuse pas l'encre »).

               Parfois, sur un terme aux conséquences importantes, nous ferons
               référence à une publication séminale, permettant à un lecteur sur-
               pris, troublé même, et perspicace de s'y reporter. Cette publication


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