Page 7 - Lux in Nocte 3
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Progression parmi              les   sépultures      anthropomorphiques


                                                                                              du Nord     du   Portugal


                                                                                                                     1ère partie






                                                                                  Par Jérôme Dupret




                                              La Nécropole de S. Gens



                  Je ne me souviens plus comment je les ai trouvés ces premières tombes
                  rupestres. J’étais sur la route, après Celorico da Beira, à quelques kilomètres au
                  nord du Parc Naturel de la Serra da Estrela. J’y passais des vacances en famille,
                  en ce mois de juillet 2002. Bah, il aura suffi que je vois un panneau avec écrit                6

                  « Nécropole de S. Gens » pour quitter la route et m’engager sur un chemin de
                  terre battue.


                  Mal indiquée cette nécropole, comme souvent les menhirs, les dolmens et
                  autres monuments rupestres. Il faut souvent insister pour les trouver, car nous
                  sommes dans des champs, des pâturages ou des bois privés. De fait, l’on a
                  souvent l’impression de déranger, que cela soit les propriétaires, les villageois

                  tenant à leur tranquillité et peut-être aussi les archéologues, toujours craintifs
                  de possibles dégradations, ce en quoi ils ont souvent raisons, ainsi que je viens
                  encore de le constater sur un des sites de gravures rupestres de Foz Côa, lors
                  de ma visite du 11 mai 2018. En tout cela, comme sur beaucoup de choses, le

                  Portugal est identique à la France. Nous étions de surcroît assez
                  décontenancés car nous longions une ligne à haute tension, mais c’était bien
                  là.
                  Ce ne sont pas les sépultures que nous avons vues d’abord, mais un

                  gigantesque rocher en équilibre sur un socle granitique (photo n°1).
                  Ma femme l’a tout de suite appelé la « coquille Saint-Jacques ».
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