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DOSSIER

déclare le président de l’Amisole.
Même son de cloche chez Rachid MOUTAWAKKIL,
Application Sales Engineer chez Aquasolaris qui
pense que:
Rachid MOUTAWAKKIL

« le projet Noor (PV) est la première brique qui
permettrait la création d’une filière industrielle
marocaine axée sur les structures et le
packaging des BOS mais surtout l’implication appels d’offres ? Quelles sont les difficultés sont les entreprises qui ont salué cet effort et
de bureaux d’étude marocains dans la rencontrées sur le terrain par les opérateurs ? cette cohérence du Royaume dans sa politique
conception, l’assistance à maîtrise d’œuvre et d’implication du secteur privé dans la stratégie
d’ouvrage afin de créer une dynamique dans Pour Khalid SEMMAOUI, président de l’Amisole énergétique nationale. Ce projet multisites
ce secteur d’avenir ». : « Chaque Appel à Projets peut être différent. qui s’inscrit dans le cadre de la loi 13-09 est
Celui-ci était très attendu. Il y a souvent les clairement un début de réponse aux nombreuses
freins liés au financement ou aux références demandes émises par les opérateurs. Cependant,
Par contre, pour le Directeur Général de demandées. Dans le cas présent c’est-à-dire d’autres difficultés persistent notamment au
NRJ International, on pourrait parler de avec le programme Noor PV II, c’est le nombre niveau des appels d’offres, ainsi que le manque
développement d’une industrie locale « le BOS d’inconnues à ce jour qui sont la difficulté de cadre réglementaire obligeant le secteur
va générer du travail. L’industrie existe déjà, principale, mais nous savons que les équipes du privé de se soumettre aux restrictions qui
ce n’est qu’une question de capacité, celle de Ministère et de Masen sont en train de travailler l’empêchent de participer concrètement dans
pouvoir fournir les quantités qu’il faut en temps d’arrache-pied pour répondre à nos questions ». l’atteinte des objectifs fixés. Ce qui constitue
opportun. Donc tout à fait accessible ». Mais des freins amorçant l’avancée du Royaume
difficile pour lui de penser à un quelconque Ahmed SQUALLI, Directeur Général de NRJ dans ce domaine. Par ailleurs les conditions
développement d’une industrie locale sur le International lui emboite le pas en affirmant géographiques lui sont par contre favorables en
volet panneaux PV « Par contre, pour ce qui qu’« en général, les difficultés majeures que matière d’énergies renouvelables, notamment
est des panneaux, honnêtement je ne le pense les entreprises marocaines rencontrent dans les l’éolien et le solaire et l’expertise locale est là.
pas tant qu’il n’y a pas une clause de préférence appels d’offres sont entre autres le problème Voici là une aubaine pour le Royaume de se
nationale. Il faut savoir maintenant qu’il y a une de référencement demandé sachant que pour hisser davantage au rang des leaders africains
forte concentration en Asie, principalement en ce genre de projet comme le NOOR PV II, les et internationaux en matière d’énergies
Chine, où il y a des groupes qui produisent des entreprises locales n’ont pas beaucoup de renouvelables.
quantités très importantes de PV avec des prix références ou de précédents. Donc si on s’amuse
très bas. Est-ce que l’industrie locale pourrait à leur demander des références similaires, cela
être compétitive avec ses volumes, je ne le pose problème. Et je crois qu’il faut une certaine
pense pas à moins d’assortir le cahier de charges indulgence ».
du projet d’une clause qui donne la priorité aux
industries locales. Cela va permettre de leurs Vers une véritable implication du secteur
donner un coup de pouce pour investir dans privé dans la stratégie énergétique
la capacité et avoir un levier pour acheter des nationale ? L’espoir est permis !
matières premières et des intrants à bas prix
pour être compétitives ».
Mérite-t-il une standing ovation de la part des
opérateurs pour ce projet exclusivement dédié
Cependant, une question demeure. Quid des aux entreprises privées ? Certes ! Car nombreuses

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