Page 32 - IHEDATE - L'annuel 2017
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L’ENTREPRISE FORME PLUS DE 20 APPRENTIS ET STAGIAIRES CHAQUE ANNÉE.
Même si nous sommes une petite structure, nous ne vivons pas de commandes captives, nous allons chercher des commandes un peu partout sur la planète sur des marchés très concurrentiels où seuls notre créativité, notre dynamisme, notre ef cacité et notre cohésion nous permettent de réussir.
Que fabriquez-vous aujourd’hui ?
Ce sont des choses totalement inconnues du grand public. Nous faisons du B to B, nous vendons à d’autres entreprises. Nous conce- vons des machines qui sont cachées derrière des objets du quotidien. Nous fabriquons encore des réducteurs Redex qui sont les descendants très lointains du réducteur d’origine créé par mon grand-père, mais modernisés par des ingénieurs. Aujourd’hui, nous avons des réducteurs très précis capables de bouger des masses importantes avec des précisions de l’ordre du micron. C’est donc un métier de niche très représentatif des métiers présents dans les ETI, des métiers inconnus qui, comme disent les Allemands, perfectionnent le banal.
Faites-vous uniquement des réducteurs ?
Non, nous fabriquons aussi des machines complètes assez complexes. Il faut être un passionné de mécanique pour les apprécier. Et c’est dommage. Aujourd’hui, les savoir-faire industriels sont oubliés. Quand j’échange avec des responsables, dans l’administration, dans le monde politique, ils ont l’impression que l’industrie, c’est des bateaux, des voitures, des avions. Le reste, ils ne voient pas trop.
Ils pensent que c’est fait par des Chinois dans des usines lointaines. L’industrie est beaucoup plus complexe, elle est composée de nombreux process issus de la révolution industrielle et qui sont sans cesse perfectionnés.
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© REDEX


































































































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