Page 18 - IHEDATE l'annuel 2015

Bienvenue à Coopaname
TABLE BASSE RÉALISÉE PAR JEAN-PHILIPPE DHAM AU SEIN DE L’ENTREPRISE PARTAGÉE
pas de rapport hiérarchique entre eux. Chacun est rémunéré à la hauteur de son travail. Et ce n’est pas un hasard si l’agence RUP travaille en majorité avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Parce que choisir Coopaname, c’est aussi s’engager dans un projet militant, comme le souligne Vincent David : «Quand j’ai compris ce que c’était, je me suis dit que c’était exactement ça que je voulais. Une démarche coopé-
Des entrepreneurs salariés
Les deux hommes se voient à la fois entrepreneurs et salariés. Ils sont tous deux associés de la coopérative, comme 298 autres Coopanamiens, et n’hésitent pas à parler d’ «entreprise parta- gée». Au lieu d’entreprendre chacun dans son coin, le plus souvent seul et sans soutien, ils se sentent soutenus et accompagnés. Loin du
rative en accord avec mes idées, Avant, on avait des gens
fonctionnement des entreprises de portage salarial auxquelles on les compare parfois. Car à Coopaname, on accepte tout le monde, pas uniquement celles et ceux dont les revenus sont stables et consistants. Le revenu mensuel d’un Coopanamien oscille entre 500 et 800 euros.
Avec un esprit coopératif qui se concrétise dans une trésorerie mutualisée. Quand un salarié a une difficulté ponctuelle, Coopaname peut lui faire une avance. Et si la coopérative prend un pourcentage pour la gestion et la comptabilité à hauteur de 11,5% du chiffre d’affaires du salarié, elle est avant tout porteuse d’un projet politique de transformation sociale.
l’idée qu’on mutualise les moyens,
les connaissances, la trésorerie.
Ils s’occupent de tous les aspects
administratifs et comptables.
Mais c’est aussi l’idée de rencon-
trer d’autres personnes, de ne
pas entreprendre seul ». Une opinion large- ment partagée par Jean-Philippe Dham qui se réjouit d’apporter au sein de Coopaname «une petite pierre à l’édifice de réappropriation de la liberté de chacun dans le cadre de son travail ».
qui créaient des PME, qui apportaient un capital, qui voulaient se développer et embaucher des personnes .
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© Jean-Philippe Dham