Page 26 - Annuel 2018
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L’AMIRA, L’ASSOCIATION DES MEMBRES INSUFFISANTS RESPIRATOIRES D’ALSACE,
A ORGANISÉ UN VÉLOTOUR POUR INCITER LES PATIENTS À PRATIQUER DES ACTIVITÉS PHYSIQUES.
L’ACTIVITÉ PHYSIQUE,
UN MOYEN DE SOIGNER
ET DE FAIRE DE LA PRÉVENTION
Strasbourg est pionnière : elle met gratuitement à la disposition des patients ayant une prescription médicale des équipements et du personnel d’encadrement grâce à l’ensemble des nanceurs. Les patients paient ensuite selon leurs revenus et leur quotient familial.
Nous avons un engagement avec le Vélhop, le vélo en libre service de Strasbourg. Quand nous avons mis cette mesure en place, nous avons été surpris du peu d’abonnements gratuits proposés par les éducateurs au bout de six mois, environ une centaine. En y regardant de plus près, nous nous sommes aperçus que plus de 70% des malades à qui nous le proposions ne savaient pas faire de vélo. Ils ne savaient pas non plus
nager. Nous avons donc créé des écoles pour apprendre à faire de la bicyclette. Au-delà de la maladie, l’apprentissage du vélo va leur permettre de se déplacer autrement dans la ville et d’être plus mobiles.
De quel budget disposez-vous ?
Le budget global est de 500000 euros. Grâce au contrat local de santé, tous les nanceurs ont pu se retrouver autour d’un objectif commun. La Ville est très volontariste. L’Etat nous a suivis, ainsi que l’Agence régionale de santé, la direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de Cohésion sociale (DRJSCS), le régime local d’assurance maladie et le conseil départemental.
fédition 2018
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© DR© Sophie Knapp
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