Page 34 - Annuel 2018
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M I S S I O N D’ÉTUDE
Territoires, santé,
bien-être en Suède
EN QUELQUES DÉCENNIES, LA SUÈDE EST PASSÉE D’UN SYSTÈME DE SANTÉ TRÈS CENTRALISÉ À L’UN DES SYSTÈMES LES PLUS DÉCENTRALISÉS. LES ÉLUS LOCAUX SONT LES GESTIONNAIRES DE LA SANTÉ, RESPONSABLES DU FINANCEMENT DU SYSTÈME. CE MODÈLE, QUI FAVORISE UNE APPROCHE INTÉGRÉE DES PROBLÉMATIQUES DE SANTÉ ET DE BIEN-ÊTRE, FAIT CEPENDANT FACE À DE VRAIS DÉFIS.
Le modèle suédois : Etat-providence, social-démocratie et décentralisation
A Stockholm, le professeur de sociologie Kenneth Nelson expose les grandes étapes de la construc- tion de l’Etat-providence suédois et ses évolutions récentes. Le modèle social-démocrate a su concilier ef cacité économique et cohésion sociale, au pro t du bien-être des individus. Mais l’intégration du pays au processus de mondialisation néolibérale remet en cause
les fondements et les composantes d’un « idéal » suédois. Les institutions suédoises sont fortement décentralisées. Erik Svanfeldt, coordinateur international de la division « Santé et aide sociale » de l’association suédoise des collectivités locales et des régions (SALAR), expose le cas du système de santé qui est finan- cé et géré principalement par les deux niveaux de collectivités territoriales, les communes et les comtés. Il revient sur la décision récente du Parlement d’autoriser la privatisation des centres de soins gérés par les comtés, mesure qui fait encore débat.
STOCKHOLM, MALMÖ, LANDSKRONA : LES TROIS VILLES TÉMOIGNENT D’UN URBANISME AU SERVICE DU BIEN-ÊTRE.
édition 2018
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© Sophie Knapp
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