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LA VRAIE LANGUE CELTIQUE et Le cromleck de Rennes-les-
                                         Bains
                                         Abbé Henri Boudet

                                         On rêve, en présence de certaines oeuvres délibérément voilées, d'en-
                                         trer, au terme de leur analyse, en possession d'un secret qui ne doive
                                         rien  à  des  connaissances  antérieures,  largement  divulguées.  Ce  rêve
                                         d'André Breton, le livre introuvable, n'est pas seulement en bonne place
                                         parmi ceux qui le font naître : il est l'un des très rares qui permettent de
                                         lui donner corps. C'est pourquoi j'aime a imaginer quels reflets eût arra-
                                         ché  cette  oeuvre  opaque  le  fondateur  du  mouvement  surréaliste  s'il
                                         l'avait connue et en avait approché son flambeau, lui qui tira de l'ombre
                                         ceux  qu'il  appela  un  jour  les  têtes  d'orage  :  Alphonse  Rabbe,  Xavier
                                         Forneret,  Raymond  Roussel,  Jean-Pierre  Brisset  enfin,  inventeur  de
                                         cette Grammaire logique qui n'est pas sans ressembler, a quelques
           égards, au maître-livre d'Henri Boudet. Comme eux, l'auteur de La vraie langue celtique et le cromleck
           de Rennes-les-Bains mérite le titre, bien plus enviable qu'on ne croit, d'illustre inconnu : je dis qu'il est
           digne de prendre place parmi les Silencieux fulgurants, habitants de cette Cité Interdite de la psyché où
           lève, aussi mystérieusement que celle du blé, la semence du langage. Voici un ouvrage qu'à ce jour, per-
           sonne n'a encore réussi à décoder.
           LES LEGENDES DES JUIFS - Volume I

           Louis Ginzberg

           Les  légendes  des  juifs  constituent  une  synthèse  originale  d'un  grand
           nombre d’aggadot  venant  de toute la littérature rabbinique classique,
           ainsi que des textes apocryphes, pseudépigraphiques et même apparte-
           nant à la littérature chrétienne primitive, avec des légendes qui vont de
           la création du monde et de la chute d'Adam jusqu'à l'histoire d'Esther et
           des  Juifs  en  Perse  en  passant  par  une  gigantesque  collection  de  lé-
           gendes sur Moïse. Ginzberg avait une connaissance encyclopédique de
           toute  la  littérature  rabbinique  et  son  œuvre  maîtresse  comprend  une
           vaste éventail d’aggadot. Pourtant il n'a pas créé d'anthologie qui aurait
           présenté ces aggadot de façon distincte. Il a préféré les paraphraser et
           les réécrire sous forme d'une histoire continue en quatre volumes.

                                           LES SYMBOLES SACRES DE MU
                                           Colonel James Churchward

                                           Selon  Churchward,  Mu  était  un  continent  perdu  dans  l'océan  Paci-
                                           fique, qui a été détruit dans un cataclysme mondial il y a des dizaines
                                           de  milliers  d'années  ;  Mu  était  la  patrie  originelle  de  l'humanité,  et
                                           toutes les civilisations ultérieures en sont descendues. Les îles du Pa-
                                           cifique  et  leurs  habitants  sont  censés  être  les  derniers  survivants  de
                                           cette patrie primordiale. Le Mu de Churchward était un immense con-
                                           tinent, qui s'étendait de la Micronésie à l'ouest jusqu'à l'île de Pâques
                                           et Hawaï à l'est. Alors qu'il était en poste en Inde, il s'était lié d'amitié
                                           avec  un  prêtre  («Rishi»),  qui  lui  avait  révélé  d'anciennes  tablettes
                                           écrites dans une langue autrement inconnue. Le Rishi lui a appris à
                                           lire cette langue, Naacal. Les tablettes décrivaient le pays de Mu, la
                                           Lémurie des Théosophes.
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