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faire face avec optimisme et confiance ! Gardez les pensées qui
vous aident plutôt que celles qui vous nuisent.
s’entraîner, c’est aussi imaginer
- Le chipping : l’entraînement vous a permis de mettre en
lien club/point de chute, trajectoire, roule ; l’approche mentale
complète les notions de cible, de volonté de rentrer la balle
dans le trou, avec des images mentales d’aide au jeu. à savoir
que vous pouvez associer le point de chute à la couleur du
green, le rythme à une musique, le mouvement du corps à une
action qui vous parait opérante (ex. : les mains poussent un
tiroir), etc... Quelles que soient vos associations sensorielles
(relatives à nos 5 sens) ne les improvisez pas. Travaillez les au
practice en sachant qu’elles sont volatiles, d’où l’utilité de les
diversifier. Laissez de la place à votre imaginaire pour créer
des images qui vous parlent, cela vous permettra de diversifier
le plaisir de jouer.
- Ces associations sensorielles peuvent s’appliquer à tous
les secteurs de jeu
Exemples : un de mes amis (hcp 2) se lamentait de son contact
de balle qui emmenait ses coups à gauche (pull-hook). Je lui
demande de choisir un mot qui lui permette de faire glisser
son bois 3 sur l’herbe ; nous sommes sur un par 5 et il lui reste
240 m. nous nous mettons d’accord sur le mot « silex » qui
image un choc qui fait des étincelles et qui glisse ; Concentré
sur ce mot plutôt que sur le fait de vouloir maintenir la tête de
club en ligne comme il le pensait auparavant, il emmena sa
balle à 20 cm du trou… voilà un bel eagle !
Pour la même difficulté que précédemment, un pro disait :
« tourne et tire le bouchon (= le bout du club) vers la balle »
alors qu’il n’arrivait pas à garder les mains armées… il pensa
au bouchon de champagne qui jaillissait vers la balle, ce qui lui
permit de l’envoyer vers la cible.
nous sommes nourris de mots, de représentations, de sensa-
tions qui nous sont propres. C’est pourquoi l’aide sensorielle
peut accompagner ou remplacer le conseil purement tech-
nique qui repose trop souvent sur le physique.
Par ailleurs au moment de jouer une seule clé devrait suffire,
qu’elle soit technique ou mentale…
- Le putting :
il n’y a pas de bons scores s’il n’y a pas un bon putting ! Donc
entraînez-vous régulièrement dans ce secteur de jeu.
Dire que la seule cible au putting c’est le trou peut paraître une
évidence et pourtant combien de fois entendons nous « je me
concentre :
- sur la ligne ou/et sur la distance qui râlent à qui veut l’entendre pendant dix minutes, qui vous
- sur la position de mes mains ou de mes épaules
- sur rien, il faut que la balle soit dans un cercle de 30 cm, etc... » cheurs… bref il n’y a que leur Ego fragile qui s’exprime ainsi
Rarement nous entendons « ma seule détermination est de
rentrer la balle dans le trou et ma seule concentration sur le
point où je veux qu’elle rentre » et pourtant nous savons que
cette détermination est prévalente sur la technique même
si elle y est associée. Là encore, il y a un temps pour toute
chose, technique, physique et mentale.
Rendons hommage à mr ROTELLa, pionnier en la matière,
qui soutenait ce paradoxe : le jour où vous rentrez tous les
putts vous devez penser qu’il y a toutes les raisons pour que
ça dure ; le jour où vous ne rentrez pas les putts dites vous
que les statistiques sont en votre faveur et que donc, vous
allez rentrer le suivant. Je partage ce point de vue qui res-
semble à celui de PaSCaL sur la croyance en l’existence de
Dieu. même si les rationalistes ou les mathématiciens trouvent
cela absurde, cela me semble plus porteur de réussite que
de penser « je rentre tout donc ça ne va pas durer », ou bien,
« je ne rentre rien et donc c’est foutu pour la journée ». Dans
ce dernier cas il est probable que la programmation de cette
façon de penser vous emmène aux 3 putts et plus…
DECiDEZ DE QUELLE FaÇOn VOUS VOULEZ PEnSER ÉQUi-
VaUT à CHOiSiR D’aVOiR COnFianCE En SOi ! CaR CE
n’EST ni Un aCQUiS, ni TOmBÉ DU CiEL, C’EST VOUS QUi
DECiDEZ DE VOTRE FaÇOn DE PEnSER LES ÉPREUVES ET
LEURS SOLUTiOnS !
J’ai entendu également : « j’ai perdu 20000 euros en ratant le putt
pour la victoire » ; j’ai répondu que je savais à quoi ressemblait
un putt de 1,20 m (ce qui était le cas) mais que je ne connaissais
pas les putts à 20000 euros… Ce pro n’était pas satisfait de ma
réponse sur le coup mais j’espère que la prochaine fois il jouera
pour un putt de 1,20 m, ce qu’il sait faire régulièrement, dans la
mesure où il y met la même exigence qu’au practice…
Chaque joueur crée sa propre réalité. Si vous vous entraînez
à jouer pour être vainqueur du masters, ou autre, vous saurez
dans quel état d’esprit il faut être pour gagner. Encore faut il
que vous ayez déterminé par quelles voies vous allez y arriver
et combien de temps et d’effort vous comptez consacrer à ce
projet. Souvenez vous aussi que si vous avez raté ce dernier
putt, il est probable que vous retrouverez, à tête reposée, ceux
que vous avez raté dans la partie ou les autre jours du tournoi .
Bien jouer au golf demande de l’honnêteté.
au moment de jouer se fier uniquement à son instinct de-
mande beaucoup d’entraînement et d’expérience.
Donc : coup par coup, jouer le coup au présent, et avec déter-
mination pour rentrer la balle dans le trou !
une partie de golf : la vie en société
- L’entre jeu : nous parlons beaucoup de comment bien
jouer au golf, comment programmer des bons coups, mais
rarement comment gérer le temps libre entre les coups et la
concentration pendant 4-5 heures.
Certains ont besoin de parler mais en compétition vous pou-
vez vite gêner la concentration des autres, il faut donc bien
choisir ses moments et les personnes… ceci dit comme dirait
un de mes amis « on n’est pas là pour boire le thé »…
D’autres profitent du paysage, chantonnent, ou se préparent
au coup suivant.
il y a ceux qui marmonnent, râlent en silence, et qui vivent
dans le passé du coup précédent.
il y a enfin ceux qui ne devraient avoir rien à faire sur un par-
cours ; je parle de ceux qui jettent les clubs, qui embêtent
tout le monde avec des explications qui ne concernent qu’eux,
dérangent quand vous jouez, etc... et je ne parle pas des tri-
avec un déni de la présence d’autrui… Éloignez-vous de ce
genre de personnages et dans le pire des cas rapprochez-le
de… l’arbitre ! Dans tous les cas restez courtois, c’est un sport
de gentlemen, même si certains se comportent de façon ina-
déquate ; au lieu de penser que cette personne vous pour-
rit la journée, pensez plutôt que c’est un défi supplémentaire
que vous êtes capable de gérer, éventuellement avec l’aide de
votre co-compétiteur, qui souffre peut être comme vous de
cette situation. C’est ce que l’on appelle la dimension sociale
du jeu et dont l’impact est souvent minimisé. Gardez votre
calme et restez concentré sur votre jeu !
Dans le prochain article nous évoquerons la notion de gestion
de l’échec.
Bon golf à tous