Page 37 - Le Mot De Jean-Noël

"GO THE EXTRA MILE"

« Si quelqu'un te réquisitionne pour un mille, fais-en deux avec lui « (Mt 5 : 41)

Après la réflexion sur Choisir d'Aimer, nous vous proposons aujourd'hui de

méditer, toujours avec l'aide d'un papier Oasis, sur la proposition de l'extra mile
que nous fait Jésus dans l'Évangile.

Le dictionnaire donne à cette expression anglaise “Go the extra mile,” la
définition suivante : « to make more effort than is expected of you, to do more
than one is required to do » mais il faudrait savoir que ses origines peuvent être
retracées au Nouveau Testament dans l’Évangile de St-Matthieu :« Si quelqu'un

te force à faire un mille avec lui, fais-en deux » (Mt 5.41).

Cette phrase est extraite du discours du Sermon sur la Montagne qui est une
révélation de principes de vie révolutionnaires. Jésus inverse les normes et les

valeurs et enseigne les comportements à avoir dans le Royaume de Dieu. Ses
paroles sont puissantes, radicales, comme on n’en avait jamais entendu !

« Vous avez appris qu'il a été dit : Œil pour œil et dent pour dent. Et moi, je vous

dis de ne pas tenir tête au méchant ; mais si quelqu'un te frappe sur la joue
droite, tends-lui encore l'autre. Et à celui qui veut t'appeler en justice pour avoir
ta tunique, abandonne encore ton manteau. Et si quelqu'un te réquisitionne

pour un mille, fais-en deux avec lui. Donne à qui te demande, et ne te détourne
pas de qui veut te faire un emprunt. Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras
ton proche, et tu haïras ton ennemi. Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis et
priez pour ceux qui vous persécutent. » (Mt 5 : 38-44)

« Une loi dans l'empire romain stipulait que tout soldat en pays occupé avait le
droit d'obliger un quelconque citoyen à l'accompagner sur une distance d'un
mille (1,480 mètres) en portant son bagage qui pouvait aller jusqu’à 40 à 50

kilogrammes de poids. Pour le Juif patriote, cette corvée était fort désagréable
et très pénible. Il ne pouvait faire autrement que d'obéir, car il savait que toute
résistance à l'ordre établi mettrait sa vie en danger. Alors, il emboîtait le pas au

soldat romain, tête baissée et visage renfrogné, sans rien dire, bien décidé à ne
pas faire un pas de plus que le parcours exigé par la loi. » (Source : Lueur)

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