Page 86 - cnrdd-suite

3
NOUS N’ASPIRONS PAS AU REPOS, LES SOLUTIONS SONT À NOTRE PORTÉE !
3.1. EDUCATION
L’alimentation saine pour tous est un levier d’égali- té, et un levier environnemental colossal et acces- sible à tous. Éducation dès la maternelle à la pré- servation du vivant et à l’alimentation saine. Manger sainement et en cohérence est contributif de la protection de la nature.
-DÉVELOPPER L’AUTONOMIE ALIMENTAIRE :
Faciliter et favoriser la formation des particuliers dans les entreprises, dans les associations... pour réapprendre à cultiver son jardin en agro-écologie et à cuisiner sainement et durablement.
Mettre en relation les personnes connaissant les principes de l’agriculture durable et personnes ou entreprises ou villes disposant d’un lopin de terre. Echange de services – ou social pour sans emploi ou retraités ou autres
- PROPOSER UNE TVA AUGMENTÉE SUR PRODUITS À FORT IMPACT ENVIRONNEMENTAL
- PROPOSER UNE TVA RÉDUITE SUR PRODUITS À FAIBLE IMPACT ENVIRONNEMENTAL
- INTERDIRE LA SPÉCULATION SUR MATIÈRES PREMIÈRES ALIMENTAIRES
- TAXER LES OPÉRATIONS PUREMENT SPÉCULATIVES POUR FINANCER CES PROJETS
- REMONTER LES PRIX MINIMAUX SUR LES PRODUITS AGRICOLES pour réguler la pression qu’exerce la grande distribution sur les producteurs et augmenter les taxes à l’importation. Mécaniquement cela ferait augmenter le prix des denrées. Se rappeler que la part du budget alimen- taire des ménages était de 34% en 1960 et qu’il est tombé à 15% aujourd’hui.
Cette baisse a un prix environnemental colossal. Pour réduire l’impact de cette hausse de coûts, on réduit les intermédiaires par le biais de la vente directe et en réduisant les marges sur produits de première nécessité.
Parler et écrire c’est bien, agir c’est mieux.
Des projets « pour faire prendre conscience » n’est plus à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui.
L’urgence impose à tous projets un passage à l’ac- tion. De plus la politique du petit pas n’est plus dans l’ère du temps car ne sert à rien.
Je prône une politique du grand pas pour chacun.
Nous avons épuisé 80% de nos ressources plané- taires en 150 ans. Imaginer que la poursuite de notre modèle est possible est un leurre.
Par quoi peut-on commencer ?
- DES AGAPES EXEMPLAIRES :
Agape sous le signe de la sobriété, sans protéines, sans déchets. Réinventer la notion de convivialité.
- DES FRÈRES ET SŒURS CONSCIENTS ET EXEM- PLAIRES :
Pédagogie pour tous les FM : formation pendant les agapes assurés par des F et S experts.
- INVESTISSEMENT DANS UNE COOPÉRATIVE ALIMENTAIRE pour participer à l’émergence de cir- cuits courts et favoriser la production de produits non traités, voir issu de l’agro-écologie. L’agro-écologie défendue par Pierre Rabhi et beau- coup d’autres régénère les sols, économise l’eau, réduit la mécanisation et boucle les cycles de car- bone, de l’azote et du phosphore.
- SOUTENIR DES PROJETS EXISTANTS OU INITIA- TIVES EXISTANTES et y mettre toutes nos possibili- tés pour le porter haut.
Nous prenons ce sujet à bras le corps aujourd’hui. De nombreuses initiatives et projets sont très perti- nents et avancés depuis longtemps.
La pédagogie est nécessaire mais si elle se sert que la prise de conscience, elle est vaine. La pédagogie proposée est une pédagogie qui vise l’action impac- tante.Seul l’impact de nos actions individuelles et collectives compte désormais.
•••••••
Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P86
3.1.2. CONTRIBUTION RÉCIT ALIMENTATION