Page 63 - MOBILITES MAGAZINE N°29
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                  ESSAI / MAN Lion’s Coach BVR vs.BVA t
        1 Le MAN Lion's Coach à boîte robotisée a profité à plein sur l'autoroute des fonctions MAN Efficient Roll et MAN Efficient Cruise optionnelles. Ce qui se traduit, lors des roulages sur l'erre, par un silence accru pour les passagers assis à l'arrière.
2 Les modèles essayés ici sont les MAN Lion's Coach C 2 essieux, de 13 m de long. Une configuration très latine.
3 Impossible de distinguer de l'extérieur les deux transmissions de ces MAN Lion's Coach. Notez que la face arrière noire peut être remplacée par un capot assorti à la teinte de la caisse en option gratuite.
4 La face avant apparaît particulièrement réussie. Les autocaristes regretteront le peu d'espace pour personnaliser l'autocar au nom de leur entreprise, sachant que le masque central doit rester dégagé pour garantir le bon fonctionnement du radar de programmateur de vitesse adaptatif.
5 Si les rétroviseurs ont donné satisfaction tant en champ de vision qu'en stabilité et quiétude aérodynamique (quels progrès par rapport au Lion's Coach précédent !) la visibilité directe apparaît juste moyenne, en particulier à l'abord des intersections à angles aigus.
6 La virgule extérieure pénalise la visibilité et la luminosité de la première rangée de sièges. La finition n'appelle aucune critique, même au niveau du pare jupe tout apparaît sobre, moderne et soigné.
7 La boîte automatique ZF EcoLife Coach fait des merveilles en villes ou lors des manœuvres. Il faut juste penser à
« l'allonge » considérable des rapports de marche arrière et de 1e : on doit dès lors tout contrôler aux freins.
que le choix du rapport de pont 1:3,15 pour la boîte à embrayage sec fut, sur notre parcours, très pertinent. même dans les rampes prononcées de l'ex-rN83 autour de mouchard et d'Arbois, le Lion's Coach C tipmatic n'a eu qu'à « tom- ber » un seul rapport (délaissant la 12e surmultipliée pour la prise directe en 11e) ce qui a certaine- ment préservé du gazole dans cette énergivore étape 2. en prime, le régime moteur s'est systémati- quement trouvé au milieu de la « zone verte », ce qui prévenait de tout écroulement dans les rampes, bien aidé en cela par le programmateur asservi au GpS to- pographique. Le moteur mAN D26, qui n'est pas un foudre de guerre, a ainsi pu être exploité au mieux grâce à sa boîte de vitesses qui profite également sur les rapports
supérieurs d'engagements ultra- rapides. en parcours montagneux, la boîte robotisée a un autre avan- tage sur sa rivale du jour : le conducteur peut « reprendre la main » et imposer les rapports. pour l'automatique, la seule action possible est celle consistant à ac- tionner le levier de ralentisseur (au 1er cran), ce qui a pour effet de « tenir » la vitesse engagée, voire de provoquer un rétrogradage pour maximiser l'effet du frein mo- teur. Signalons également un petit désagrément sur la boîte auto- matique : le temps de latence un peu long entre la sélection au bou- ton rotatif et l'engagement effectif de la vitesse.
A la manœuvre !
en ville, lors des traversées de vil- lages, dans toutes les phases de
       25ième
ÉDITION
                                          EUROPE BRUSSELS 18-23 OCTOBRE 2019
www.busworldeurope.org
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