Page 37 - Voyages & groupe n°27
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                redejeunes!“
Les pros de l’année
 © HUBERT HEULOT
 intelligence, n’avons jamais été attaqués sur nos mar- chés publics et ne le faisons pas entre nous », raconte Mickaël Bourmaud.
Transport de championnes
Dans ce paysage vendéen, l’entreprise familiale s’est toujours distinguée par la qualité de ses véhicules. « Qui durent plus long- temps », précise Mickaël Bourmaud. Le transport sco- laire, il le fait avec des MAN et des Mercedes bien équi- pés (vidéo, sièges inclina- bles, lampes individuelles) pour des réutilisations bien vendues.
Il pratique depuis longtemps les cars à double-étage, no- tamment pour les voyages scolaires. En décembre pro- chain, un nouveau Setra ar- rivera, 92 places au cata- logue, mais monté en 83 places pour offrir davantage de confort. Parmi ses autres véhicules de tourisme, ses deux Setra de 55 places , il
Kelly Bacle, 31 ans, responsable de l’agence de voyages, met l’accent sur la montée en puissance des séjours parmi une grosse production d’excusions à la journée.
les propose en 40. Ils étaient équipés de couchettes jusqu’en 2011, et maintenant que c’est interdit, ce sont des sièges inclinables avec repos du mollet. Cette image de marque, cultivée, a joué son rôle quand le club de handball féminin de Nantes est venu, il y a dix ans, cher- cher les Voyages Bourmaud pour transporter ses cham- pions.
Puis ses championnes. Il a demandé pour elles et ob- tenu : four micro-ondes, écran central pour le debriefing de l’entraîneur après match sur le chemin du retour. Aujourd’hui, Bourmaud pro- pose le wifi à bord. Comme il le fait dans tous ses auto- cars de tourisme pour les Asiatiques, les Américains ou Africains du Sud, à la dé- couverte de l’Ouest de la France.
En Terre sainte ?
Bien sûr, ces cars de grand tourisme roulent pour ses clientèles, traditionnelles des « milieux cathos ». Au- trefois emmenées en pèle- rinage à Lisieux, Fatima ou, comme aujourd’hui encore, à Lourdes, une dizaine de cars encore l’an dernier. Ou aux Journées mondiales de la jeunesse, cinq cars en 2016 à Cracovie. Jusqu’en 2014, l’entreprise éditait son propre livret des pèlerinages.
Mickaël Bourmaud se sou- vient, dans son enfance, que son père consacrait toute une journée à son éla- boration. Sur ce créneau, comme sur d’autres, se concentrant à faire rouleur leurs autocars, Voyages Bourmaud a raté le virage de l’aérien. Il pourrait, pour- quoi pas ?, se rattraper et tenter d’organiser des pè- lerinages en Terre sainte. Transavia lance une liaison directe Nantes-Tel Aviv. Et les proposer à un de ses nombreux groupes de scouts qu’il véhicule partout en France.
Mickaël et Raphaël, les deux jeunes patrons n’en sont pas là. Pas de dispersion ! Ils se concentrent sur leur produc- tion en autocar. « Notre agence de voyages doit de- venir le premier client de nos cars de tourisme », résume Mickaël Bourmaud. Elle en est loin. Elle apporte 10% au maximum de leurs voyages.
Trente kilomètres à la ronde
Mais après un trou d’air au tournant des années 2010, elle a été relancée. Et a re- noué avec un premier mar- ché : la sous-traitance pour d’autres agences ven- déennes. Principalement aux Sables d’Olonne et à La Roche-sur-Yon. Ces der-
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