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 actualité
  PRESCRIPTION INFIRMIÈRE
Nouvelles modalités pour les pansements
RATIONALISATION > L’inscription de nombreux pansements sur la liste des produits et prestations remboursables est modifiée depuis le 1er avril 2016. Les changements les plus importants concernent les hydrocellulaires, les plus utilisés.
Résultat d’un travail entamé ilyaplusde deux ans par le Comité éco- nomique des
produits de santé (CEPS) avec les fabricants de dis- positifs médicaux et les pres- tataires, des modifications de la liste des produits et prestations remboursables (LPPR, souvent appelée aussi LPP) ont été publiées au Journal officiel du 11 mars 2016. L’objectif est de ratio- naliser les dépenses consa-
crées aux articles pour pan- sements en ville qui, selon le CEPS, coûteraient 600 mil- lions d’euros chaque année à l’Assurance maladie.
Les hydrocellulaires, qui représenteraient à eux seuls plus de 250 millions d’euros annuels en ville, ont fait l’ob- jet de la plus grande atten- tion. Depuis le 1er avril, la nomenclature modifiée dis- tingue trois types d’hydro- cellulaires selon leur capa- cité d’absorption, chaque catégorie ayant des indica- tions propres. Les “hydro-
cellulaires à absorption moyenne” sont indiqués pour les plaies faiblement exsudatives et les “hydro- cellulaires à absorption importante” pour les plaies plus exsudatives, tous deux dès la phase de bourgeon- nement. Les “hydrocellu- laires superabsorbants” sont réservés aux plaies très exsu- datives en phase de déter- sion et de bourgeonnement. Sachant que les “anciennes” inscriptions à la LPPR par l’Assurance maladie sont uti- lisables jusqu’au 1er septem-
bre 2016, date de leur radia- tion définitive.
Avec ou sans adhésif
Le CEPS envisage aussi pour 2017 de créer des tarifs différents pour les panse- ments avec ou sans adhésif. Cette distinction est depuis longtemps dans le viseur du CEPS et vise au rembour- sement du juste prix par l’Assurance maladie selon qu’il s’agit d’un pansement “plein” non adhésif, traitant sur toute sa surface, ou d’un pansement composé en par- tie (et parfois en majorité) d’un bord adhésif non trai- tant. Les hydrocellulaires adhésifs et non adhésifs sont déjà distingués par des codes LPP différents dans la nouvelle nomenclature, même si, pour le moment, les tarifs sont les mêmes dans les deux cas. Toujours dans l’optique d’un prix ajusté, le CEPS estime que la tarification au cm2 n’est pas adaptée à des panse- ments de forme anatomique particulière (sacrum, coude, talon...) dont les caractéris- tiques varient beaucoup
 Exemples d’hydrocellulaires par catégorie
Depuis le 1er avril 2016, les pansements hydrocellulaires sont inscrits à la LPPR
selon leur capacité d’absorption. Exemples d’hydrocellulaires avec couche externe semi-perméable déjà classés * par capacité d’absorption :
➜ absorption moyenne, pouvoir absorbant ≥ 10 et < 40 g/100 cm2/24 heures : UrgoTul Lite et UrgoTul Lite Border (Urgo), pansements Tielle Packing et Tielle Lite (Systagenix), pansements Askina Thinsite (B. Braun médical) ;
➜ absorption importante, pouvoir absorbant ≥ 40 g/100 cm2/24 heures : UrgoTul Absorb et UrgoTul Border (Urgo), Sorbact pansement absorbant (Inresa), la gamme HydroTac (Hartmann), pansements Aquacel Foam (Concatec), pansements Suprasorb P (Lohmann & Rauscher), pansements Tielle (Systagenix), pansements Askina Foam et Askina Dressil (B. Braun médical) ;
➜ superabsorbants, pouvoir absorbant ≥ 100 g/100 cm2/30 minutes : Vliwasorb (Lohmann & Rauscher) ou Drymax Extra (Inresa).
* À l’heure où nous imprimons. Tous les hydrocellulaires par catégorie dans notre prochain Mémento de la prescription infirmière, en fin d’année.
6 L’INFIRmIèRE LIBéRALE mAgAzINE - N° 324 - AVRIL 2016















































































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