Page 29 - Voyages&groupe N°1

“ Le tourisme
sans cars, c’est comme Paris
sans la tour Eiffel
Une gamme complète d’autocars de tourisme de 27 à 93 places.
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rappeler une évidence que les élus parisiens ne semblent pas comprendre ? Les investissements nécessaires pour rendre les vé- hicules toujours plus e caces énergétiquement nécessitent du temps. Or l’échéance xée à 2020 pour interdire toutes les motori- sations diesel est totalement ir- réaliste et économiquement ir- responsable, surtout lorsque l’of- fre alternative n’existe qu’à titre expérimental pour les autocars, là où elle commence à se concré-
”
coûte en moyenne 250 à 400 000 euros, et qu’il faut sept à huit ans pour l’amortir, on imagine sans peine l’inquiétude des pro- fessionnels. Eux qui, par ailleurs, viennent d’investir dans une flotte Euro VI, classée par l’Etat lui- même comme véhicule à faible émission... « Il n’y a pas d’alter- native technologique crédible au diesel pour les autocars. Il en existe pour les camions et les bus, pas pour les cars de longue distance », martèle Cyril Darbier. « Les politiques sont très prompts à stigmatiser notre mode de trans- port, alors que nous ne pesons que 0,3% des émissions du tra c routier à Paris », complète Ingrid Maréchal, secrétaire générale de >
tiser pour les autobus ». Et Jean-
Marc Rivera, de renché
solutions électriques existantes sont valables pour les bus qui font de petites distances, mais pas pour les autocars », rappelant que la RATP ne devrait avoir « dé- diesellisé » son parc de 4500 bus que d’ici à... 2025. De plus, ces véhicules électriques pour- raient être 30 à 50% plus onéreux. Quand on sait qu’un autocar
rir : « Les
Politique
VOYAGES & GROUPE 01 - FÉVRIER 2017 - 29