Page 24 - Voyages et Groupe N°4

(au 30 septembre 2016), en pro- gression de 6%, par rapport à l’exercice précédent, sur le seg- ment GIR. Quant au tra c des groupes constitués (plus de dix pax), il a a ché 19 millions d’eu- ros, stable. L’exercice actuel sem- ble avoir plutôt bien démarré : « +4,5 % pour les individuels et + 15 % pour les groupes, à n février », se réjouit Thierry Houa- lard, directeur général de Natio- naltours. Le ticket moyen par personne voyageant avec le ré- seau se situe autour des 1650 euros.
Ces groupes constitués, Natio- naltours compte bien les faire évoluer vers... moins de partici- pants. « Nous nous apercevons que la clientèle recherche da- vantage d’intimité et apprécie moins la promiscuité imposée par les groupes de grande taille, poursuit-il. C’est pour répondre à cette attente que nous testons depuis peu une nouvelle o re baptisée « Entre Nous ». Alors que le GIR rassemble de 20, 30 personnes ou plus, cette nouvelle o re propose des circuits pour quatre, six ou huit personnes ». Avec pour conséquence, des prix forcément di érents. Et ce sont bien eux qui feront l’arbitrage dans l’adoption ou non de la for- mule « Entre Nous ».
Développement de la distribution
A ce jour, Nationaltours dispose de 26 agences de voyages en propre. A sa création en 1985, son développement était princi- palement assuré par un réseau d’agences de voyages parte- naires, réparties sur le territoire hexagonal. Elles s’engageaient avec Nationaltours à distribuer l’o re en boîtes aux lettres, en échange d’une zone de chalan- dise exclusive et d’un niveau de commission compris entre 11 et
15 %. Un modèle que Thierry Houalard ne souhaite plus ap- pliquer. « Le système devient pro- gressivement obsolète, car il pé- nalise à la fois le partenaire, blo- qué dans son développement, et le fournisseur qui se coupe d’au- tres relais de vente », estime-t-il. D’où la recherche d’un schéma
de croissance plus conventionnel. C’est ainsi que le voyagiste breton vient de passer des accords de référencement avec le réseau Ha- vas Voyages pour l’Est de la France et les agences de voyages Thomas Cook et Leclerc Voyages, pour l’ensemble du pays. Des accords qui viennent compléter son im- plantation historique dans l’Ouest du pays, comme son ancrage dans l’Est, grâce à l’acquisition de la société Pauli, il y a quelques années. C’est en fait celle-ci qui a marqué le départ d’une expan- sion qui s’accélère aujourd’hui. Elle concernera Lyon, dans un premier temps Lyon (voir enca- dré), puis Toulouse. « La région Auvergne-Rhône-Alpes est le deuxième bassin de clientèle fran- çaise », relève Thierry Houalard. Une responsable commerciale, destinée à stimuler les ventes dans le réseau des agences de voyages du sud-est, vient d’être recrutée, alors qu’un autre sera prochainement dédié à la clien- tèle des groupes constitués. Mais le développement du maillage géographique de Nationaltours pourrait aussi passer par des opérations de croissance externe, « selon les opportunités », conclut Thierry Houalard. z
JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER
> Ouverture d’une antenne à Lyon
Emily Dominguez vient d’ouvrir à Lyon, en ce début avril, l’antenne lyonnaise de Nationaltours pour le sud de la France, couvrant une quinzaine de départements des régions Auvergne- Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Provence-Alpes-Côte- d’Azur et Occitanie. Sa base de travail s’appuie sur les nouveaux référencements conclus par Nationaltours en ce début d’année auprès des réseaux d’agences de voyages Thomas Cook et Leclerc, soit autour des 175 points de vente. Mais son objectif est d’aller bien au-delà pour consolider les positions du voyagiste breton dans ces nouvelles régions. Emily Dominguez dispose d’une expérience de 13 années passées dans le tourisme, aussi bien en agences de voyages que dans le tour- operating. Elle arrive de chez Thalasso n°1 où elle occupait un poste similaire, à Lyon.
Nationaltours s’est imposé sur le marché du Grand Ouest à travers ses circuits proposés dans le monde entier, soit près de 250 programmes couvrant 80 destinations.
24 - VOYAGES & GROUPE 04 - MAI 2017
En entreprise
© JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER