Page 41 - MOBILITES MAGAZINE N°32

immenses
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: Le secteur des PMe du transport de
voyageurs est-il, selon vous, bien armé pour cette transition ?
PM : En fait, je trouve que la pro- fession se débrouille plutôt bien. Je constate qu’elle commence par exemple à s’interroger sur la tran- sition, et sur ce qu’elle peut lui ap- porter, avant même parfois que les autorités organisatrices ne se posent clairement la question. bien sûr, les groupes aussi commencent à accélérer, mais je trouve que les échanges de savoir-faire se mul- tiplient, ce qui est sain.
: cette transition a-t-elle changé les rapports
entre les opérateurs et les donneurs d’ordres ?
PM : En fait oui, et cela va plutôt dans le bon sens. En effet, les au- torités organisatrices ont au- jourd’hui majoritairement tendance à nous interroger sur les solutions que nous pourrions proposer. Nous, professionnels, sommes désormais reconnus comme les « sachants » du transport de voyageurs. C’est presque nouveau, et cela doit nous rendre optimistes, car c’est cela qui nous ouvre un vaste champ des possibles.
: comment définiriez-vous justement ce
champ des possibles ?
PM : Un exemple simple, les opé- rateurs devraient analyser collé- gialement avec les industriels et les autorités organisatrices com-
Je pense que nous devrions travailler à la mise en place d’observatoires de
la mobilité de demain, dans lesquels
se retrouveraient opérateurs, industriels
et autorités organisatrices.
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MoBiLités MAGAzine 32 - DéCEmbrE 2019 - 41