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Opérateurs & réseaux
RÉSEAU / Transports publics
A La Roche-sur-Yon, RATP Dev
Après sa victoire en 2009 contre Keolis, RATP Dev a été reconduit en proposant des actions ciblées pour « aller chercher les clients là où ils sont ».
David Dacher est arrivé en 2014 à la tête d’Impuls’Yon, le réseau des transports publics de La Roche-sur-Yon, avec un but : que RATP Dev soit renou- velée dans cette agglomération de 90 000 habitants figurant parmi ses premières conquêtes. Mission accomplie ! La nouvelle délégation de service public (DSP), signée en juillet 2016, est entrée en applica- tion le 1er septembre. Grâce no- tamment à une politique com- merciale acérée. « Fini la commu- nication, la pub à la télé, dans les journaux. Le stand itinérant, avec hôtes et des hôtesses, tout cela ne suffit pas. Pour gagner de nouveaux clients, il faut faire essayer le ré- seau ! », résume David Dacher.
Ateliers pour handicapés et seniors
Dès 2015, David Dacher a testé des ateliers baptisés « Osez le bus ! ».
Première cible : les personnes han- dicapées. Deux séances sont mon- tées avec l’Association locale des Paralysés de France. Première par- tie : présentation du réseau et « éducation » au transport. Seconde partie : un essai accompagné sur le réseau qui a été simulé dans des véhicules spécialement affrétés, la même opération en situation réelle, ayant été reportée à 2018, quand tous les bus et tous les arrêts seront aménagés pour les personnes en fauteuil. Néanmoins, ces dernières sont reparties carte de transport gratuite en poche, pour tenter l’expérience par elles- mêmes. certaines d’entre elles ont acheté les carnets de dix tickets, typiques des voyageurs occasion- nels. « Elles ont découvert que la peur de ne pas se faire aider par les autres passagers était un fan- tasme. Cela se fait très naturelle- ment, pour acheter un titre de trans-
NDavid Dacher, directeur d’Impuls’Yon, accompagne avant tout la collectivité pour faire évoluer les mentalités.
port ou valider la carte sans contact dans le bus », raconte David Dacher. 2018 verra sans doute exploser le nombre de personnes handicapées prenant le bus.
Autre cible : les seniors. Même méthode, cette fois, en partenariat avec les associations du troisième âge, travaillant sur des groupes de huit à dix personnes. « Quinze jours après la cession, nous les rappelons. Sur 80 jusqu’ici, dix seulement n’ont
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Accompagner la collectivité dans la prise de conscience que circuler autrement qu’en voiture est possible.

