Page 30 - Voyages&Groupe n°13
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                Eductour fécampois
>Seine-Maritime. Le 15 mars dernier, l’office intercommunal de tourisme Produits de Fécamp invitait huit entreprises autocaristes à venir passer une journée clé en main combinant le tout nouveau musée Les Pêcheries et le célèbre Palais Bénédictine. Voyages & groupe les accompagnait dans cette découverte. Reportage.
 Radioscopie
 Située sur la Côte d’Albatre, à environ 40 km au nord du Havre , Fécamp est au- jourd’hui classée « ville d’art et d’histoire », label obtenu en 1992. La cité normande, avec la mer pour étroite compagne, s’est dé- veloppée autour de la pêche. Elle fut pendant longtemps le premier port français pour la pêche à la morue à Terre-Neuve et en Is- lande. En supplantant même Saint-Malo (35) comme premier port morutier français, puis Gran- ville (50) au XXe siècle, qui était traditionnellement le premier
port de Normandie et le second en France.
Aujourd’hui encore, Fécamp garde la trace de ces activités avec les « boucanes », ces constructions de briques où l’on fumait le ha- reng. Parallèlement avait été construit une sècherie , « La mo- rue normande », dont le bâtiment fut détruit en 1940, puis recons- truit entre 1948 et 1950. A l’aube des années 60, l’usine diversifie ses activités à la production de filets de hareng fumé, puis de saumon. La crise de la pêche des années 70/80 conduira à sa fermeture, puis elle sera dés- affectée en 1982.
Ce n’est qu’en 2005 qu’une ré- habilitation de la sècherie en musée dédié à l’aventure de pê- cheurs fécampois est engagée. Trois ans plus tard, la première pierre est posée. « Il devait ouvrir en 2013 à l’occasion du premier Festival Normandie Impression-
nisme, raconte Kevin Dubocage, chargé de la commercialisation groupes à l’office intercommunal de tourisme de Fécamp. Mais, il faudra attendre cinq années sup- plémentaires, pour qu’enfin il ouvre ses portes ». Cinq années durant lesquelles se sont enchaî- nées des difficultés liées aux in- frastructures, à l’équipement, à des entreprises qui ont fermé leurs portes...
C’est donc au terme d’un long chantier que le musée Les Pê- cheries a accueilli ses premiers visiteurs le 9 décembre 2017, après avoir été inauguré la veille. « Depuis l’ouverture (et jusqu’à mi-mars, ndlr), le site a attiré 23 000 visiteurs », annonce Chris- tophe Cusseau, directeur de l’of- fice intercommunal de tourisme de Fécamp, qui table sur un nom- bre de 70 000 d’ici fin 2018.
En attendant, ce sont huit entre-
En savoir plus...
j
1 Le Palais Bénédictine.
2 Le musée Les pêcheries.
prises autocaristes, issues de Seine-Maritime, de l’Eure, de la Manche, de l’Oise, de la Sarthe et du Loiret, qui sont venues le découvrir le 15 mars dernier, dans le cadre d’un éductour organisé par la structure institutionnelle. Une journée qui comprenait aussi un déjeuner au restaurant du Ca- sino, suivi d’une visite du Palais Bénédictine, étape fécampoise incontournable, comme le sera aussi désormais le musée Les Pêcheries tant sa découverte mé- ritait bien que l’on attende quelques années... Voyages & groupe, présent à cette journée, en témoigne.
Matin : musée
Les Pêcheries
A l’angle du Grand Quai et du Quai de l’Entrepôt, l’imposant bâtiment (réparti sur cinq niveaux) abritant le musée fait face à la
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