Page 32 - Voyages&Groupe n°13
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                  droits, assis sur des banquettes... Jugez plutôt : peintures, ma- quettes de bateaux et éléments d’étapes pour la construction d’un doris, maquette de boucane, objets divers, coups de projecteur sur les tonneliers ou encore la vie à bord d’un bateau, objets de navigation, grandes photos noir et blanc, anciennes machines (y compris un véritable four à saumon des années 70), man- nequins en tenue d’époque, re- constitution d’un intérieur d’une famille fécampoise, souvenirs d’escale, films d’archives ciné- matographiques tournant en bou- cle, témoignages à écouter, bornes interactives... Le tout ju- dicieusement mis en scène. Tout à fait instructif et captivant. Autre niveau (le deuxième cette fois), autres thématiques abor- dées. Elles sont au nombre de trois, mais - à notre avis - deux méritent une attention toute par- ticulière pour les groupes : le musée de l’enfance et la vie cau- choise (la troisième est consacrée aux beaux-arts).
Un musée de l’enfance lié au docteur Léon Dufour qui dédia sa vie à combattre la mortalité infantile. Si l’alimentation repré- sente le principal fil conducteur de cet espace, les thématiques de l’abandon (comme l’exposition d’une « tour d’abandon » très utilisée au XIXe siècle permettant de déposer le nourrisson sans être vu), du sommeil ou de la maladie y sont également abor- dées. Original : la collection de biberons et de berceaux exposés, mais aussi une curieuse couveuse en bois ou encore un collier de pattes de taupes pour favoriser la percée des dents ! Quittons le monde de l’enfance pour celui des adultes - après avoir em- prunté un couloir exposant en vitrines des céramiques et autres ustensiles - et passons à l’identité
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Restaurant
La Croisette du casino de Fécamp.
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Reconstitution d’un intérieur normand.
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Les célèbres biberons du docteur Dufour, qui a consacré sa vie à combattre la mortalité infantile.
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rurale du pays cauchois. Une vie domestique reconstituée par la mise en scène, notamment d’un intérieur normand (armoire, table, cheminée...). Costumes tradition- nels ou encore bijoux viennent compléter le propos.
Près de deux heures se sont écoulées au moment où la visite prend fin au premier niveau, là où est proposée actuellement l’exposition temporaire « travail- leurs de l’horizon », qui laissera la place en juin prochain à une autre, cette fois, consacrée aux vitraux. Là où il est également possible de découvrir le bureau de l’armateur et les espaces des vestiaires des anciennes fila- tières, non incluses dans le par- cours classique de visite, « mais
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uniquement sur demande », pré- cise Kevin Dubocage, ajoutant que « la visite guidée du musée doit être réservée auprès de l’of- fice de tourisme* ». Enfin, à partir de septembre prochain, le par- cours comptera un espace sup- plémentaire : un cabinet des cu- riosités. Et bon à savoir : des toi- lettes sont accessibles à tous les étages, des vestiaires sont à dis- position, tandis que la dépose du groupe se fait face à l’entrée du musée, là où l’autocar peut aussi stationner.
Déjeuner : restaurant
La Croisette
Rendez-vous était ensuite pris au restaurant La Croisette du Ca- sino de Fécamp (Groupe Eme-
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