Page 34 - Voyages&Groupe n°13

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ses 16 statues grandeur nature qui l’entourent ou encore la re- constitution intérieure de l’abbaye de Fécamp. A l’extrémité : l’ancien bureau d’Alexandre Le Grand, aujourd’hui servant aux différents ateliers thématiques (cocktails, essence Bénédictine...) organisés sur réservation par le palais et pouvant réunir une vingtaine de personnes.
Changement de décor lorsque la visite se poursuit par l’espace distillerie, qui s’ouvre sur une grande salle introductive pour évoquer l’histoire de la liqueur. Ses contrefaçons aussi, comme en témoigne une large vitrine (le jeu étant de retrouver la véritable bouteille Bénédictine !). Ses pu- blicités à travers des affiches hu- moristiques. Il est même possible, un espace plus loin, de s’impré- gner des plantes et des épices, les visiteurs peuvent toucher, sentir. Un passage devant le bu- reau du responsable de la pro- duction, et trois grandes cuves marquent l’entrée dans le saint des saints : là où est produit la célèbre liqueur! Des portes vitrées s’ouvrent, quelques bonnes odeurs viennent titiller l’odorat, puis le regard est attiré par la grande salle de tonneaux, de cuves et d’alambics qui se font face. Le moment d’apporter toutes les explications quant à la fabrication, et ce en huit étapes, sans avoir la recette précise de la liqueur, le secret est toujours bien gardé... Ne reste plus ensuite qu’à se rendre au jardin d’hiver du palais, sous une verrière, et prendre le temps d’une dégus-
tation. z TEXTE ET PHOTOS CATHERINE MAUTALENT
*) A ce jour est proposé un forfait de 250 euros par groupe de 35 pax comprenant l’entrée au musée et la visite guidée. Au-delà, un second guide est nécessaire sur un autre tarif, qui est actuellement à l’étude.
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sino de Fécamp a conçu des packages, toujours sur la base de 20 pax, combinant des dé- jeuners ou des dîners avec par exemple des tickets de jeu. Et propose même une initiation au Black Jack !
Après-midi : Palais Bénédictine
Lieu célèbre et incontournable de Fécamp : le Palais Bénédictine. Une histoire qui commence au XVIe siècle lorsqu’un moine bé- nédictin crée un élixir dont le se- cret se perdra jusqu’au XIXe siè- cle... Il sera découvert par hasard par un négociant en vin du nom d’Alexandre Le Grand. L’élixir sera alors remis au goût du jour, de- viendra la liqueur Bénédictine,
et surtout distillé dans un somp- tueux palais. Cette histoire, plus détaillée, bien sûr, est contée aux visiteurs une fois franchis les portes de ce chef-d’œuvre architectural d’inspiration go- thique et renaissance. L’édifice n’a jamais été habité, et abrite aujourd’hui un musée et la dis- tillerie, toujours en activité. Un musée dont l’intérêt est double : la découverte à la fois d’une riche collection d’art sacré et ancien (une chasse sertie de pierres précieuses, un cabinet de ma- nuscrits dont le plus ancien date de 1023...), et celle d’une multi- tude de décors aussi éclectiques que surprenants, comme ce pla- fond fait d’une réelle coque de goélette, la salle des abbés et
1 Un des riches décors du Palais Bénédictine.
2 Dans le Palais Bénédictine, le musée est consacré à l’art sacré et ancien, comme ici un manuscrit de chant grégorien.
3 La salle des Abbés et ses 16 statues grandeur nature.
4 Changement de décor avec la distillerie, toujours en activité du Palais Bénédictine.
5 Ancienne publicité pour la célèbre liqueur.
34 - Voyage & groupe 13 - AVRIL 2018
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