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us plus performant
et directs possibles. L’objectif : ac- croître la vitesse commerciale des bus et attirer les actifs. Elles dis- poseront d’horaires identiques toute la journée et fonctionneront jusqu’à 1h du matin, à raison d’une fréquence de 10 minutes de 7h à 19h. « C’est une promesse de ca- dence, de fréquence et de rythme. C’est pourquoi nous les avons ap- pelées Rythmo », précise le res- ponsable.
En parallèle, la SIBRA a retravaillé les itinéraires des cinq autres lignes principales du réseau urbain. L’ob- jectif : accroître leur performance pour mieux irriguer le territoire. « Nous n’avons pas gommé l’an- cienne offre : nous l’avons adaptée pour qu’elle soit plus efficace. Cer- tains services changeront peu d’itinéraires, tandis que d’autres seront profondément modifiés ». Les noctambules découvriront éga- lement une nouvelle offre.
Le 29 avril 2019, ils pourront pren-
dre le bus jusqu’à 1h du matin sur les lignes 1, 2 et 3. Une quatrième ligne sera créée pour desservir les secteurs qui ne le sont pas par les trois premières.
Enfin, l’offre du dimanche sera multipliée par deux avec des fré- quences variant de 30 minutes à 1h selon les lignes.
650 000 km supplémentaires
Pour mener à bien cette restruc- turation, la SIBRA a recruté dix- huit conducteurs et deux agents de maîtrise. Elle va par ailleurs commander neuf nouveaux bus, dont trois articulés, auprès de la Centrale d’achat du Transport public (CATP).
Actuellement, les sept lignes ur- baines sont opérées avec 78 vé- hicules. Globalement, la mise en place de ces nouveaux services représente une hausse de l’offre kilométrique de 20%. Soit l’équi-
DES VOYAGES EN HAUSSE DE 4%
en 2018, la SibRA a enregistré 16,6 millions de voyages, en hausse de 4% par rapport à 2017. Par ailleurs les recettes commerciales (6,170 M€) ont progressé de 7%. Ce qui permet de couvrir les dé- penses de fonctionnement à hauteur de 30%. L’en- treprise emploie 160 salariés. Le réseau est composé de sept lignes principales, trois lignes complémen- taires et huit lignes de proximité.
valent de 650 000 km supplé- mentaires. Ce qui représente un effort financier de 3 M€/an en coût de fonctionnement. Il aura fallu quinze mois à la SIBRA pour concevoir cette nouvelle offre de transport urbain. « Cela a été pos- sible grâce au fait que la SIBRA est une Société publique locale, ce qui la dispense de consulta- tion », précise Christophe Babé. « En janvier 2018, les élus nous ont demandés de restructurer le réseau urbain. Nous avons pré-
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