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opérateurs & réseaux
sont eux aussi restés dans les li- mites du langage convenu.
Pour isabelle Drevon, de PitPoint (filiale de total), qui annonce 15 stations GNV en 2019 et un objectif de 110 en 2019, « il faut que les entreprises viennent à nous en fonction de leur besoin. Nous se- rons ainsi en mesure de porter l’investissement sur les stations... ». Clément Pichot, de GRDF, qui an- nonce pour l’occasion l’expérimen- tation en cours de compresseurs de petites tailles, mieux adaptés aux besoins des PME, rappelle que sa structure est certes « plus chère qu’une banque, mais aussi plus souple lorsqu’il s’agit de financer une station ».
Quant à Philippe Samat, de PSA Consult, il a rappelé que la mise en conformité des bâtiments aux contraintes de ce nouveau carbu- rant restait, économiquement, dans les limites du raisonnable, puisqu’il enirait«de10à40K€,enfonc- tion de la taille de l’atelier... ».
la conclusion de ce débat, quelque peu convenu, est venue du prési- dent de Réunir, Alain-Jean Berthe- let, qui a rappeler aux spécialistes du GNV présents qu’ils devaient « s’attacher à utiliser un langage clair pour expliquer aux opérateurs les tenants et aboutissants de cette transition en fonction du raisonnement qui est le leur ».
« Nous payons des kilos de gaz, parlez-nous en kilos de gaz ! », leur a-t-il expliqué.
Electromobilité et autonomie en questions
le groupement Réunir vient d’adhérer à l’Association nationale pour le développement de la mo- bilité électrique (Avere France). Fort logiquement, la secrétaire gé- nérale de cette association, Cécile Goubet, est venue rappeler pour l’occasion que la mobilité électrique montait clairement « en puissance depuis deux ans », non sans pré-
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La matinée du 21 juin fut entièrement consacrée à un workshop des partenaires de Réunir.
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L’entreprise Berthelet avait mis à la disposition de la Convention Réunir une navette autonome Navya, afin que tous les adhérents puissent tester ce nouveau mode transport.
être la seule qui, en matière d’élec- tromobilité, permettra d’éviter de mettre huit tonnes de batteries dans les soutes d’une autocar... » , a-t-on pu entendre.
En matière de véhicules autonome, les adhérents de Réunir s’interro- gent majoritairement sur les pos- sibilités offertes par cette techno- logie dans les zones dites « peu denses », en clair dans les territoires ruraux, zones de prédilection de l’usage des autocars. Sylvain Bel- loche, du Cerema, est venu tem- pérer les ardeurs des amoureux des nouvelles technologies. « Plu- sieurs problèmes se rencontrent aujourd’hui, indique-t-il. Pour l’ins- tant, les GPS manquent de préci- sion pour bien situer le véhicule au-delà de 20 km/h, tandis que le repérage des bas-côtés doit encore être vraiment perfec- tionné... ». Selon lui, le véhicule autonome restera encore long- temps cantonné, au mieux, aux zones périphériques des grandes agglomérations. z
PIERRE COSSARD
PHOTOS : AGENCE VISAVU
AUTONOMIE
ciser que cette énergie ne sera pas la seule solution à la transition énergétique des transports, et que le « problème fondamental reste de disposer de la bonne énergie pour les bons services ». un constat approuvé par Emilie Choulant, en charge des nouvelles technologies au sein de Réunir, qui tempère les enthousiasmes en soulignant que « le développement des bornes de recharge électrique est pour l’instant essentiellement limité aux véhicules légers... ». Finalement, chacun s’est accordé pour considérer que la piste de l’hydrogène est certainement celle qui devra retenir à l’avenir toutes les attentions. « Elle sera peut-
*Acejour,la région Grand Est a répertorié quelque 2000 véhicules exploités dans le cadre des services scolaires dont elle a désormais la compétence, avec rien moins que 500 contrats différents...
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