Page 43 - MOBILITES MAGAZINE n°16
P. 43

                  Politiques & institutions
      23
  ans de travaux
- Un hall de gare multiplié par deux, soit 28 600 m2
- Une nouvelle galerie d’accès aux quais - Une nouvelle station de taxi
- 1 650 places de stationnement de vélos
supplémentaires
- 600 places de parking supplémentaires - 250 places de parking supplémentaires
pour les deux-roues
- 6500 m2 de surface de commerce
supplémentaires
LE CALENDRIER PHASE 1
- Travaux préparatoires : 2017
- Travaux de génie civil : 2018/2021 - Equipements ferroviaires : 2022
- Mise en service : 2023
LE COÛT DU PROJET
Deux milliards d’euros dont :
- 182 millions d’euros pour la gare et les accès
aux quais*
- 135 millions d’euros pour les espaces publics - 12 millions d’euros pour le pôle location de
véhicules
*Le coût de la voie « L » et des ses aménagements annexes est estimé à 115 millions d’euros, financés par l’union européenne, l’Etat, la région Auvergne- Rhône-Alpes et SNCF Réseau.
1 166 trains par jour, dont :
. 252 TGV
. 546 TER
. Deux gares nationales : Part-Dieu et Perrache
tre commercial voisin annonce, quant à lui, une fréquentation an- nuelle de 35 millions de visiteurs. L’an passé, 44 millions de voya- geurs ont emprunté la ligne à grande vitesse Paris-Lyon à bord de 240 trains par jour en moyenne. Dans le cadre de la prochaine aug- mentation du débit de cette ligne, qui sera permise avec l’adoption de l’European Traffic Management System, le nombre de circulations doit augmenter de 13 à 16 TGV à l’heure. Ce projet est financé en partie par l’union européenne avec un budget de 53,3 millions d’euros qui sera dégagé pour adapter les infrastructures à l’arrivée des trains supplémentaires, à Paris et à Lyon : une façon d’anticiper et de répon- dre aux demandes qui pourraient se manifester à l’occasion de la prochaine ouverture à la concur- rence des liaisons à grande vitesse sur cette ligne, la plus rentable du réseau français.
Juste une douzième voie
Sauf que ce ne sont pas les aug- mentations de surfaces commer- ciales ou les aménagements ur- banistiques qui seront à même d’absorber dans les décennies à
venir une progression identique à celle qui est intervenue entre 1983 et 2017. Les travaux de la première phase, qui viennent de débuter et vont durer jusqu’en 2022, vont certes redéfinir les mobilités, et participer à la réalisation d’un quar- tier d’affaires européen de réfé- rence (le deuxième de France après celui de La Défense), et en faire un lieu de vie agréable. Ainsi, la surface du hall de la gare sera multipliée par deux, passant à 28 600 m2. Elle bénéficiera de 6500 m2 de surface commerciales supplémentaires, et proposera une nouvelle rampe d’accès aux quais afin de faciliter et accélérer l’écou- lement des flux de voyageurs. C’est sans aucun doute la seule véritable mesure à même d’amé- liorer la fluidité des flux de voya- geurs. Car cette rénovation n’offrira finalement que la création d’une seule voie supplémentaire de cir- culation en surface, la voie « L », ce qui ne devrait pas contribuer sensiblement à la fluidité du trafic des trains mis en cause par les collectivités territoriales. Cet amé- nagement d’une voie « L » sup- plémentaire semble même déri- soire, tout au moins, dans la pers-
CHIFFRES-CLES À L’HORIZON 2023
   LE NŒUD FERROVIAIRE LYONNAIS
MOBILITÉS MAGAZINE 16 - JuIN 2018 - 43
© SNCF/AREP/ARCHI GRAPHI
© SNCF/AREP
































































   41   42   43   44   45