Page 25 - MOBILITES MAGAZINE N°2
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dossIer / Immatriculations 2016 t
nts
apparaissent évidentes, mais il ne faut pas oublier les coûts d'entretien et d'utilisation très inférieurs à un autocar de 12 m, sans oublier les postes carburant et pneuma- tiques ». Quant on sait que Véhixel «pèse» 23,25% du marché du minicar et minibus en France en 2016, voilà une analyse à écouter avec attention. En chiffres, cela se traduit par 503 unités pour Mer- cedes-Benz, soit 44,4% du marché de ce segment. sur ce chiffre, on compte 23,9% de châssis à car- rossiers. Véhixel a habillé 73 châssis Mercedes-Benz (Cytios 3, s-City et Ligneo 23), DCG Maestro pour 53 unités, Erener pour 48 véhicules entre autres. Mais il ne faut pas oublier des carrossiers comme Die- trich Véhicules ou Negobus qui tra- vaillent sur cette base châssis. Le solde est constitué à 20,5% de produits intégrés Mercedes-Benz Minibusses Gmbh. Pour sa part, Iveco Bus détient 33,5% de ce segment (soit 380 unités). Pour le seul constructeur Iveco, Véhixel re- présente 145 unités, les Kapena Thesi (distribués en France par HCI Groupe) sont à 73 immatriculations et Erener, représenté par Ea auto- cars 18 unités. Les autoportants dérivés de fourgons usine se sont tous effondrés... Tous sauf renault porté par Véhixel (encore lui), Du- risotti et surtout Gruau. a noter le retour de Ford qu'il conviendra de suivre en 2017. Peugeot-Citroën sont sortis du marché et affichent une « bulle » au tableau. Le marché pourrait aussi connaître un effet nouveauté à la fin de l'année 2017 avec l'apparition des nouveaux Volkswagen Crafter et MaN LE, ce dernier pouvant compter sur le ré- seau MaN Camions et Bus France. Quels carrossiers vont s'y atteler en premier ?
La lente émergence
du Low Entry
autre surprise de l'année 2017 un marché des véhicules Low Entry très dynamique : nos estimations le font ressortir à 208 immatricu- lations sur l'année 2017. setra s'y révèle très offensif avec ses s415/s416 LE (55 unités cumulées), en attendant le colossal s418LE. Le spécialiste du groupe Evobus est donc lancé aux trousses d'Iveco qui caracole en tête avec 124 Cross- way LE répartis entre versions lignes (Classe II) et urbaines (Classe I). David Lévêque de Véhixel
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L'Iveco Bus Crossway LE est le modèle phare du Low Entry en France en 2016. N
Le marché du Low Entry est appelé a se développer sous l’effet d'un accroissement de l'offre par les constructeurs. Ici le colossal Setra S418LE Business.
Q Otokar Vectio U LE un entrant intéressant sur le marché du Low Entry.
n'est pas surpris par cette évolution :
« le Low Entry est un marché qui va perdurer et, est même appelé à se développer ».
Plus polyvalents que les autobus purement urbains et moins coûteux, les modèles Low Entry pourraient profiter des nouveaux périmètres définis par les lois MaPTaM et NOTre. Les évolutions institution- nelles seront ici décisives pour le devenir de ce segment. Mais il y a eu, clairement, une croissance de cette « niche » de marché en 2016.z
Jean-PhiliPPe Pastre
MOBILITÉS MAGAZINE 02 - Mars 2017 - 25