Page 22 - Voyages et Groupe N°06
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 Evénements
                Indaba 2017 : le tourisme sud af
 >Salon Afrique du Sud. Au dernier salon des professionnels du tourisme Indaba qui
s’est tenu à Durban, du 16 au 18 mai, le président Jacob Zuma est venu motiver ses troupes pour que le tourisme devienne l’un des moteurs de l’économie sud-africaine.
De nouveaux moyens par rapport à des objectifs ambitieux. Le marché français ne l’a pas attendu, signant en 2016 son année de référence.
Le président sud-africain a bien choisi son moment pour venir inaugurer « à la cloche »
la dernière édition du salon pro- fessionnel Indaba. Si l’Afrique du Sud a enregistré une hausse de ses arrivées internationales de 12,08 %, c’est le tra c Overseas, c’est-à-dire celui le plus rémuné- rateur, qui a réalisé la plus forte croissance avec une hausse de 18 % (voir encadré).
Record historique pour la France
Pour sa part, la France n’est pas en reste. Avec un bond de 20,1 %, le marché hexagonal signe son année de référence avec 154 226 visiteurs. « Une performance qui prouve la pertinence et l’e cacité des partenariats que nous en- tretenons avec les professionnels du voyage, producteurs et distri- buteurs », explique Bashni Mu- thaya, directrice régional du hub « Europe du Sud », à Paris. Aidé en cela par un positionnement prix de la destination qui a pro té
jusqu’alors à plein de la faiblesse du Rand, la rendant de plus en plus accessible. « C’est incontes- table que le prix joue un rôle im- portant dans l’attractivité d’une destination, particulièrement sur les marchés émergents », souli- gnait Thabi Leoaka, analyste chez Asset Management. Les voya- gistes invités par le South African Tourism à Durban reconnaissent l’engouement qui a saisi cette
; Indaba 2017 à Durban.
destination : « en 2016, nous avons concrétisé plus d’une ving- taine de groupes en Afrique du Sud, sans compter autant de GIR », reconnaît Amélie Lacombe, directrice du service Groupe chez Travel Team, à Montreuil. « Pour le marché français, ce sont les rencontres avec les populations, la nature et les animaux qui sont le plus demandés, avec une o re hôtelière qui colle à tous les bud-
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 > “Une sensible hausse des prix”
Installé en Afrique du Sud depuis vingt quatre ans, Henri Ménard est le fondateur d’African Eagle, l’un des principaux réceptifs du marché français. Comme ses confrères, il se réjouit de la situation actuelle : « jusqu’à présent, soit le rand était faible et le tra c augmentait, soit il était haut et le tra c baissait. Aujourd’hui, le rand progresse et le tra c aussi ! », observe-t-il. « Notre dernier exercice a a ché une augmentation de 40 % en 2016, et nous sommes cette année sur une poursuite de la hausse de l’ordre de 30 % » ajoute-t-il. Mais comme l’ont
constaté les voyagistes croisés dans les allées de l’Indaba, cette hausse est également due à l’augmentation tarifaire, notamment pour les cotations 2018. « Nous constatons une augmentation pouvant aller jusqu’à 20 % des prestations terrestres », annonce Henri Ménard. Une hausse qui, selon lui, est causée pour 6 % par l’inflation, 4 % par l’évolution des prix hôteliers et pour le reste par la hausse de la monnaie. « Compte tenu que pour l’Afrique du Sud, le terrestre représente environ 50 % des packages et le reste pour l’aérien, la hausse du niveau des packages proposés par le réseau pourrait atteindre les 10 % », prévoit Henri Ménard.
 


















































































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