Page 46 - MOBILITES MAGAZINE N°15
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                 Technologies & innovations
   1 Le Volvo 9700 est proposé avec un seul siège guide. L'accès à bord est facile et vaste tant que l'on a pas commandé le meuble frigo optionnel.
2 L'emmarchement au niveau de la porte arrière est escarpé mais les marches sont bien conçues, tout comme l'emplacement des poignées de maintien.
3 Le siège conducteur pivotant n'est pas un gadget : outre le fait de faciliter l'installation à bord, il limitera aussi l'usure de la sellerie au niveau des coussins latéraux.
4 Le poste de conduite d'un Volvo 9700 ressemble furieusement à celui d'un 9500 ou 9900. Chacun y trouve ses marques facilement. Seul grief ergonomique : un levier de ralentisseur trop court.
5 Les commandes de climatisation sont plutôt intuitives d'utilisation. Le chronotachygraphe est à chercher dans le meuble central doté d'un rideau coulissant.
6 L'option sellerie mixte cuir-tissu est une réussite et contribue à l'ambiance à bord. Mais elle n'est ouverte au catalogue qu'avec la finition Platinium.
7 La cabine de toilettes est particulièrement spacieuse et habitable du fait du volume très régulier et cubique de celle-ci.
8 Les écrans rétractables (un équipement Bosch) sont en option, ou en série, suivant le niveau de finition.
9 Contrepartie du volume des WC montés dans le porte- à-faux arrière, ils empiètent dans l'habitacle (en particulier sur les deux derniers rangs) et pénalisent la luminosité à bord.
10 Très astucieux, le tableau électrique monté dans l'habitacle dans la continuité des porte-bagages. Il s'ouvre vers le bas pour les interventions.
11 Echangeurs et radiateurs, situés à l'arrière gauche, ne sont pas protégés par moustiquaire.
12 Le Volvo D11k dispose de l'ensemble complet de dépollution Euro VI-c associant filtre à particules, réduction catalytique sélective (SCR) à réactif AdBlue, recirculation des gaz d'échappement (EGR) et catalyseur d'oxydation.
13 L'accessibilité moteur est excellente et figure parmi les atouts du modèle. Seule la vanne EGR peut être jugée trop proéminente et potentiellement dangereuse à chaud pour les mécaniciens.
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 J'AI CONDUIT... LE VOLVO 9700HD 11,05M
Impossible de distinguer depuis le poste de conduite, la version « courte » du Volvo 9700 de ses congénères. on retrouve avec plaisir la planche de bord Volvo et son combiné à instruments comportant un utile mano- mètre de pression de suralimentation. Pas besoin de lire le mode d'emploi pour se servir des fonctions, ce qui est appréciable. L'habitabilité est excellente. Hormis un portillon de vide-poches gauche qui se déboîte trop facilement, la finition est sans reproches. Le chronotachygraphe est caché dans le meuble central fermé par un volet coulissant. La direction VDS (option montée en standard France) surprend par sa sur- assistance et son retour asservi au point zéro. Qui a connu l'assistance Diravi des Citroën SM, CX et XM V6 retrouvera certaines sensations. on en apprécie le très bon filtrage, aidé par la présence d'un train avant à roues indépendantes (une rareté chez Volvo, réservée aux 9700 et 9900). Combinée à l'empattement court, on se joue des rond points et virages serrés. Le moteur est rageur, bien aidé en cela par le roulage à vide, mais aussi par une boîte robotisée Volvo I-Shift réactive et rapide. La fonction de rétro-contact active automatiquement le mode « puissance » de la boîte, lequel peut être pré-sélectionné via le bouton situé sur la console de levier. Si la boîte sait désormais ramper à la demande, aussi bien en marche avant qu'en marche arrière, il faut garder à l'esprit qu'un embrayage à friction est à la manœuvre. Il convient de bien revenir au neutre lors des phases d'attente (feux de circulation par exemple). Le ralentisseur primaire (frein moteur) est particulièrement puissant, mais il convient d'anticiper, car à chaque rétrogradage, à l'ou- verture de l'embrayage, l'autocar revient sur son erre. L'usage du ralen- tisseur hydraulique secondaire (d'origine Voith) est recommandé, dommage que le levier de ralentisseur soit toujours aussi court. C'est anti-ergonomique, voire même dangereux. La fonction de roue libre I- Roll s'active dès qu'elle le peut, et cela peut être anxiogène à l'approche de virages. Le freinage se révèle puissant et très progressif, même à vide. La visibilité vers l'avant est bonne, tout comme la rétrovision et l'accès aux contrôles usuels en salle des machines. Le porte-à-faux de 3,43 m, plutôt long rapporté au gabarit hors-tout, se gère convenablement grâce aux feux de gabarit intelligemment positionnés et bien visibles.
     














































































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