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e transition énergétique
commune pour construire une sta- tion de production de GNV.
Ce projet a été financé par des fonds privés et a bénéficié de sub- ventions de l’Ademe. Cette station, également mise en service en avril 2019, a été construite à Draguignan sur la zone d’activités Saint-Her- mentaire. Son objectif : ravitailler la flotte de l’autocariste, ainsi que les camion-bennes de Pizzorno. « L’agglomération sera cliente de cette société pour ses véhicules de services ainsi que pour les bus urbains ». Un réseau à part puisqu’opéré en régie et cantonné à Draguignan. Celui-ci compte 3 lignes régulières exploitées avec 12 bus. Ces derniers seront égale- ment « convertis » au GNV, à raison de deux véhicules par an.
Une navette 100% électrique et gratuite
Les transports urbains ont été re- structurés en septembre 2018. De- puis le 1er avril 2019, ils comptent une navette de centre-ville élec- trique, mise en service dans le cadre d’une expérimentation. Ac- cessible gratuitement, celle-ci évo- lue dans les rues étroites et si- nueuses de l’hyper-centre de Dra- guignan.
Les dimensions réduites du véhicule font qu’il ne peut accueillir que quatre personnes. Pour l’arrêter, il suffit de lever le bras. « Ce véhicule a pour vocation de proposer des solutions de mobilités de proximité en cohérence avec la stratégie de revitalisation du centre-ville », indique le président de l’agglomé- ration. La restructuration du réseau TED Bus avait pour objectif de rendre l’offre plus attractive. « Les
fréquences étaient insuffisantes pour que les Draguignanais déci- dent de prendre le bus. Il fallait parfois attendre 45 min », rappelle Olivier Audibert-Trouin.
Aussi, les itinéraires ont été retra- vaillés et les fréquences ont été augmentées. Ce qui représente pour la collectivité un effort fi- nancier supplémentaire de 500 000€ et porte à 8,3M€ le budget accordé aux transports. Concrètement, les services les moins fréquentés ont été suppri- més et l’offre a été concentrée sur les secteurs les plus denses. L’idée : mettre en place des ser- vices plus lisibles et plus directs. C’est notamment le cas de la ligne qui relie Draguignan à la gare TGV des Arcs. « Cette ligne est la lo- comotive du réseau car elle en concentre 36% des validations », indique Frédéric Decompte, direc- teurs des transports et des mobi- lités durables. A raison d’un car toutes les 30 minutes, elle effectue 27 allers-et-retours par jour.
Hors scolaires, les transports publics dracénois ont enregistré l’année
Olivier Audibert- Trouin, président de l’agglomération dracénoise
CE VÉHICULE 100% ÉLECTRIQUE ET GRATUIT A POUR VOCATION DE PROPOSER DES SOLUTIONS DE MOBILITÉS DE PROXIMITÉ EN COHÉRENCE AVEC LA STRATÉGIE DE REVITALISATION DU CENTRE- VILLE
dernière près de 650 000 valida- tions. « La fréquentation repart à la hausse avec une augmentation de 4,9% entre septembre et dé- cembre 2018. En janvier 2019, le trafic a progressé de 8% ».
Solidarités territoriales
Le reste du territoire est desservi par l’entreprise Beltrame. Le réseau péri et interurbain est articulé au- tour de 7 lignes régulières, 63 cir- cuits scolaires et deux zones de transports à la demande. Soit une offre de 1,2 million de km, utilisée par 400 000 voyageurs commer- ciaux en 2017.
« Notre territoire est très vaste », précise Olivier Audibert-Trouin. Comme beaucoup d’autres, il souf- fre d’une raréfaction des services publics qui sont concentrés à Dra- guignan. Or, il ne peut y avoir de solidarités territoriales sans un système de transport en commun efficace. C’est pourquoi le budget accordé à cette compétence aug- mente chaque année depuis dix ans ». z
CHRISTINE CABIRON
MOBILITÉS MAGAZINE 26 - MAi 2019 - 13
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