Page 44 - MOBILITES MAGAZINE N°68
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Ferroviaire / CONCURRENCE
Occitanie
Bourgogne-Franche-Comté
Mobilités (LOM), ce choix est motivé pour accélérer le rythme de régénération des lignes de desserte fine du territoire, in- dique-t-on.
Le premier lot comprend la ligne Nancy- Vittel-Contrexéville-Mirecourt actuelle- ment fermée. Le dépôt des offres finales est espéré pour la mi 2023 pour une remise en service planifiée pour décembre 2027.
Le second lot dénommé Bruche-Piémont- Vosges concerne les lignes Strasbourg- St-Dié-Sélestat, pour améliorer les connexions intrarégionales. Le transfert au futur nouvel opérateur et sa mise en service sont espérés pour la fin 2026.
La Bourgogne-Franche-Comté renonce
Alors qu’elle avait acté la mise en concur- rence de l’ensemble de son réseau ferré Mobigo, la région Bourgogne-Franche- Comté a fait marche arrière et suspendu le processus. La principale raison avancée réside dans le fort investissement financier nécessaire au rachat des matériels et ateliers de maintenance.
Les régions « muettes »
Deux régions se distinguent par leur relatif mutisme au sujet de la mise en concur- rence de leurs services régionaux.
La Nouvelle-Aquitaine a prévu des dispo- sitions de lignes détachables et va égale- ment racheter l’ensemble de son matériel et le confier à une SPL commune avec la
région Occitanie. Côté Auvergne-Rhône- Alpes, le silence est de mise, d’autant que l’actuelle convention d’exploitation courait jusqu’en 2022.
Au vu de ce tour d’horizon, plusieurs grandes conclusions peuvent en être re- tirées. Certaines régions ont préféré re- porter l’échéance de mise en concurrence en signant avec l’opérateur historique une convention à la durée maximale permise (10 ans). Cependant, les exigences sont très élevées et les pénalités financières fortes pour SNCF Voyageurs. D’autres ré- gions se sont résolument engagées dans ce processus. Pour l’instant, SNCF Voya- geurs sort (presque) grand gagnant, avec deux lots remportés sur trois, et un nouvel entrant, Transdev, vainqueur du premier lot mis en concurrence. On sait que dans plusieurs pays européens ayant adopté un processus identique au notre, l’opérateur historique a gagné 80 % des appels d’offres. Les prochains appels d’offres à venir vont s’avérer déterminants pour connaître la suite du processus et la tra- jectoire à venir... Jérémie Anne
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