Page 20 - Voyages & Groupe n°17
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                                                                 Nos clients n’ont pas toujours d’énormes moyens. Mais, chez nous, ils trouvent toujours des voyages à la portée de leur bourse. Cette année, par exemple, nous avons complètement ex- plosé les compteurs du Salon de l’agriculture avec plus de 1 000 clients contre 600 ou 700 d’ha- bitude. Un produit à 39 euros la journée », explique Jean-Philippe Canto.
En dehors de cela, l’entreprise entretient ses atouts historiques. Notamment par une présence commerciale forte, aux foires commerciales et salons du tou- risme environnants. « Même aux comices agricoles qui ont le vent en poupe », avoue Jean-Philippe Canto.
L’entreprise ne mégote pas non plus sur ses propres « événe- ments ». Le deuxième dimanche de janvier, Gandon Evasion prend prétexte de la distribution de son catalogue de l’année pour offrir un après-midi dansant dans une salle de spectacle de la ville voi- sine d’Ernée.
La dernière fois, 1000 personnes y ont assisté, et 700 catalogues 2018 ont été donnés. Gandon Evasion organise aussi ses pro- pres éductours. Deux par an pour les responsables de clubs et d’as- sociations, un pour les respon- sables de comités d’entreprises (CE). Les prestataires jouent le jeu, font des prix. Le voyagiste les emmène à l’une des jour- nées-spectacles de son pro- gramme de l’année.
En réservant une partie de la journée pour les aider dans les choix qu’ils auront à faire. Ils s’acquittent d’une petite partici- pation financière à la journée, remboursée s’ils passent com- mande.
Pour les CE, la technique est un peu différente. « Il faut être ima- ginatif, séduire, indirectement,
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de leurs communes. Des dépla- cements qui ne peuvent excéder 40 km. « Pour cinq euros par personne, dix pour les grands voyages. Ainsi, quelle que soit la destination, tous nos cars sont pleins quand ils quittent la Mayenne », signale Jean-Philippe Canto.
Autre clientèle dont Gandon Eva- sion va prendre un soin un peu plus particulier à l’avenir : les élèves en séjour linguistique. La demande s’accroît. Essentielle- ment vers l’Espagne, l’Italie et l’Angleterre.
C’est pourquoi l’entreprise ac- quiert un car à double-étage (80 places). « Nos prix sont très tirés. On s’en sort mieux quand ils de- viennent, disons, corrects. La condition, c’est d’apporter un service de qualité. Le car à dou- ble-étage en est un, moins cher pour nos clients que deux de 55 places. De plus, nous serons les seuls dans le département à en posséder un. Cela nous ouvre des perspectives », estime Jean- Philippe Canto. Après une bonne année 2017 et une année 2018 qui s’annonce bien, il compte que 2019 sera encore meilleure.z
TEXTE ET PHOTOS : HUBERT HEULOT
Pour la première fois
en ce mois de septembre, nos agences vont vendre des voyages qui ne sont pas fabriqués chez nous. Corinne Ramel
les jeunes salariés. Nous avons donc emmené les responsables de CE dans un château en Bre- tagne qui propose des Escape games, des jeux façon console vidéo mais in situ. Avec cambrio- leurs, fantômes et policiers-en- quêteurs au programme », ra- conte Jean-Philippe Canto.
Un car à double-étage
Dans tous les cas, Gandon Eva- sion joue, comme d’autres, sur la performance du pré-achemi- nement de ses clients avant leur départ. Ils disposent de 250 places de parkings à la Bacon- nière pour garer leur voiture au siège de l’entreprise. Ou des mi- nibus viennent les chercher aux agences de voyages ou au bourg
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