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Opérateurs & réseaux
N L’hydrogène pas avant 2030, indique la trajectoire nationale de
« décarbonation » du transport de voyageurs.
Pour le transport scolaire, le diesel risque d’être longtemps le plus pertinent. Les énergies de substi- tution comme le GNV, le HVO et le B100 sont à privilégier avant l’apparition d’une offre électrique sérieuse à partir de 2030.
Pour les lignes nationales et le tourisme, la véritable perspective, c’est l’hydrogène mais pas avant 2030. Auparavant, le biogaz et les huiles végétales de synthèse sont
à mettre au programme car on ne peut pas vraiment croire en l’élec- trique avant 2030 non plus.
« J’ai demandé qu’une communi- cation officielle grave les choses avant les Présidentielles », indique Ingrid Mareschal, déléguée géné- rale de la FNTV.
ZFE et agglomérations pressées
En attendant, l’épée de Damoclès
au-dessus de la tête de la profes- sion est la mise en place des Zones à faibles émissions (ZFE) dans les grandes agglomérations. Avec des critères de circulation qu’elles choi- sissent elles-mêmes. Date limite : 2025. Mais certaines villes comme Strasbourg, sont très pressées. Cette menace est plus grande que le taux de renouvellement des parcs en véhicules «à faibles émissions » exigé par l’Europe, dont les décrets sont parus fin novembre, qui acceptent en par- ticulier les véhicules modifiés par rétrofit.
Ce sont peut-être ces dispositions d’origine européenne dont il va fal- loir se prévaloir auprès des agglo- mérations aux projets de ZFE très restrictives. Notamment pour les cars de tourisme. z
HUBERT HEULOT
* L’association Françaises du GNV publie une carte des stations publiques en service et en projet en Open Data sur le lien https://www.afgnv.org
MOBILITÉS MAGAZINE 56 - FÉVRIER 2022 - 19